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‘’On peut aujourd’hui affirmer qu’il y a une possibilité de guérir définitivement le Sida avec ces importants résultats obtenus par plusieurs années de recherche dans ce domaine’’, a déclaré le professeur Mboup.
Il s’exprimait à l’ouverture de la 2ème réunion annuelle du WANETAM qui se tient jusqu’à mercredi à Dakar dont les travaux portent sur l’évaluation des activités et sur l’étude des rapports techniques et financiers des différentes institutions partenaires.
Quelque 14 institutions de recherche en provenance de 7 pays d’Afrique de l’Ouest constituant le réseau y participe. Il s’agit du Burkina Faso, de la Gambie, le Ghana, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Nigeria et du Sénégal.
Le coordonnateur du WANETAM a relevé, entre autres résultats obtenus ayant donné cette note d’espoir, des vaccins qui protègent, même partiellement, contre le Sida, des stratégies à la prophylaxie avant exposition, de gels microbicides, la circoncision et d’autres qui donnent des résultats efficaces contre le Sida.
Selon le professeur Mboup, le défi mondial va mobiliser pour mettre en place des stratégies qui permettront d’aller de l’avant dans cette lutte contre le Sida.
‘’C’est le moment de l’espoir parce que jamais, on a eu autant d’espoir de réaliser des résultats aussi extraordinaires dans la lutte contre ce fléau’’, a souligné le virologue qui salue fortement ces nouvelles découvertes acquises dans le domaine de la recherche et de la prévention.
Il a indiqué que cela n’avait jamais été possible en 30 années de lutte contre le Sida qui est une épidémie très jeune.
Hormis cela, a-t-il dit, il y a d’autres progrès importants qui permettent de dire qu’‘’on peut définitivement guérir du Sida’’, citant l’exemple d’un patient berlinois à qui il a été appliqué une immunothérapie et une la thérapie génique ayant supprimé les signes du virus dans son corps.
‘’Ce qui est extraordinaire, a noté le professeur Mboup, c’est que les experts disposent maintenant d’importants outils en matière de prévention et des résultats attestant de la diminution de l’incidence dans beaucoup de pays’’.
Selon lui, il s’agit maintenant de voir, avec tous ces outils, avec cette nouvelle approche, comment arriver à diminuer la transmission, mais aussi, comment éradiquer ce fléau par une application effective de ces mesures et des résultats obtenus.
‘’Ces outils sont tout à fait nouveau et nous allons, en tant que qu’institution de recherche, tout mettre en œuvre pour adopter des stratégies communes et nous allons utiliser ces outils pour le grand bénéfice des populations’’, a-t-il assuré.