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« Il y a déjà un processus régulier de nettoyage ethnique en cours dans plusieurs zones du Soudan du Sud, qui se traduit notamment par la faim extrême, des viols collectifs et la destruction de villages », a déclaré dans un communiqué Yasmin Sooka, la chef d’une délégation du Haut commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme.
« Partout où nous sommes allés dans le pays, nous avons entendu des villageois dire qu’ils étaient prêts à répandre du sang pour récupérer leurs terres », a-t-elle ajouté, sans viser un camp en particulier. « Beaucoup nous ont dit que le point de non-retour avait été atteint ».
« Des niveaux sans précédent de violences »
Yasmin Sooka s’exprimait à la suite d’une visite de dix jours de la délégation dans les villes clés de Bentiu, Malakal et Wau, à la rencontre de responsables gouvernementaux, de membres de la société civile et de victimes du conflit. Mercredi 30 novembre, lors d’une conférence de presse à Djouba , elle avait déjà évoqué « des niveaux sans précédent de violences et de tensions ethniques partout au Soudan du Sud », sans pour autant utiliser le terme de nettoyage ethnique.
Il y a quelques jours seulement, le conseiller spécial de l’ONU sur la prévention du génocide, Adama Dieng, avait affirmé devant le Conseil de sécurité avoir vu au Soudan du Sud tous les signes qui montrent que la haine ethnique et le ciblage des civils peuvent déboucher sur un génocide si rien n’est fait pour l’empêcher.
Salva Kiir réfute
Depuis Johannesbourg, en Afrique du Sud, Salva Kiir, le chef de l’État sud-soudanais, a de son côté démenti les observations de l’ONU. « Il n’y a rien de tel au Soudan du Sud. Il n’y a pas de nettoyage ethnique », a-t-il soutenu au micro de l’agence Reuters ce jeudi.
Indépendant depuis 2011, le Soudan du Sud a plongé en décembre 2013 dans une guerre civile qui a fait des dizaines de milliers de morts et plus de 2,5 millions de déplacés.
« Partout où nous sommes allés dans le pays, nous avons entendu des villageois dire qu’ils étaient prêts à répandre du sang pour récupérer leurs terres », a-t-elle ajouté, sans viser un camp en particulier. « Beaucoup nous ont dit que le point de non-retour avait été atteint ».
« Des niveaux sans précédent de violences »
Yasmin Sooka s’exprimait à la suite d’une visite de dix jours de la délégation dans les villes clés de Bentiu, Malakal et Wau, à la rencontre de responsables gouvernementaux, de membres de la société civile et de victimes du conflit. Mercredi 30 novembre, lors d’une conférence de presse à Djouba , elle avait déjà évoqué « des niveaux sans précédent de violences et de tensions ethniques partout au Soudan du Sud », sans pour autant utiliser le terme de nettoyage ethnique.
Il y a quelques jours seulement, le conseiller spécial de l’ONU sur la prévention du génocide, Adama Dieng, avait affirmé devant le Conseil de sécurité avoir vu au Soudan du Sud tous les signes qui montrent que la haine ethnique et le ciblage des civils peuvent déboucher sur un génocide si rien n’est fait pour l’empêcher.
Salva Kiir réfute
Depuis Johannesbourg, en Afrique du Sud, Salva Kiir, le chef de l’État sud-soudanais, a de son côté démenti les observations de l’ONU. « Il n’y a rien de tel au Soudan du Sud. Il n’y a pas de nettoyage ethnique », a-t-il soutenu au micro de l’agence Reuters ce jeudi.
Indépendant depuis 2011, le Soudan du Sud a plongé en décembre 2013 dans une guerre civile qui a fait des dizaines de milliers de morts et plus de 2,5 millions de déplacés.