Son amant épouse une autre femme : l’infirmière lui fracasse la tête, vandalise sa chambre et se retrouve en prison

La région orientale est secouée par une cocasse scène d’amour. Au cœur de la tragi-comédie, Tiguida Kanouté, infirmière à l’hôpital régional de Tamba. Son amant, Boubacar Séga Guiro, ayant épousé une autre femme, à son insu, l’infirmière a laissé libre cours à sa colère : outre lui avoir fracassé la tête à l’aide d’une bouteille, elle vandalisé sa maison.

Au quartier Abattoirs à Tamba-commune, un seul sujet à l’ordre du jour : le malheureux incident qui a opposé la dame Tiguida Kanouté, 40 ans, infirmière officiant à l’hôpital régional de Tamba, à son amant, Boubacar Séga Guiro, 50 ans, représentant commercial de la Soboa. Les deux tourtereaux vivaient, depuis trois ans, un parfait amour, quasiment connu de tout Abattoirs où ils sont domiciliés.
Inséparables, ils l’étaient jusqu’à ce que Boubacar Guiro décidât de convoler en justes noces avec une autre femme. Sans en avoir informé sa dulcinée d’infirmière. Mieux, le jour de son mariage, le 12 juin dernier, Guiro est resté en galante compagnie avec Tiguida Kanouté. Vers 17 heures, il prit congé d’elle et regagne son domicile. Trente minutes plus tard, il y est rejoint par Tiguida qui, une fois sur place, est intriguée par la présence d’un groupe de dames dans le salon de son homme. S’en ouvrant à Guiro, celui-ci les présente comme ses sœurs venues lui rendre une courte visite de courtoisie. Mais, plus tard, Tiguida apprendra que les fameuses dames convoyaient l’épouse de son amant. Le monde se dérobe sous ses pieds, Tiguida tombe des nues et entre dans une colère noire. Son dépit amoureux se fait violent et elle s’empare d’une bouteille, avant de s’acharner sur Guiro. Un violent coup de bouteille, asséné avec toute la force de son découragement et son sentiment d’être trahie, envoie Guiro, le visage en sang, aux urgences de l’hôpital régional.
Pendant ce temps, l’infirmière, la colère toujours vive, saccageait sa chambre, caillassant les deux postes téléviseurs. Vers 2 heures du matin, la nuit ne l’ayant point calmée, elle revient à la charge pour mettre sens dessus dessous la chambre de Guiro admis à l’hôpital. Tiré d’affaire, celui-ci saisit les pandores d’une plainte. Cueillie le 21 juin dernier, Tiguida Kanouté ne niera rien de sa furie destructrice. Placée en garde à vue, elle a été déférée hier au parque

LOBS