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Société

Social: La ville de Dakar se fait l’avocat des enfants et jeunes de la rue


Mercredi 18 Novembre 2015

Les enfants et les jeunes de la rue seront au coeur du deuxième séminaire d’échanges en collaboration avec les municipalités des grandes métropoles d’Afrique francophone, qui se tiendra jeudi 19 novembre à l’hôtel de ville de Dakar.


Social: La ville de Dakar se fait l’avocat des enfants et jeunes de la rue

Selon la source qui donne l’information à iGFM, cette importante rencontre permettra de faire le tour des grandes interrogations qui plombent la vie des enfants et jeunes de la rue. Interviendront dans ce séminaire les délégations de plusieurs villes africaines qui vont témoigner des initiatives et dire les défis pour garantir enfin une prise en charge intégrale et effective de ces enfants et jeunes de la rue.

Khalifa Sall, maire de la ville de Dakar, le Docteur Xavier Emmanuelli président et fondateur du Samu social International, M. Roland Bouiti Viaudo, maire de Pointe-Noire, M. Issa Saka représentant de L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, et des délégations des municipalités de Ouagadougou et Bamako, sont annoncés à ce séminaire d’où il est attendue des réponses.

Selon plusieurs observateurs, l’exclusion sociale d’innombrables enfants et de jeunes est non seulement une réalité à Dakar, dans d’autres villes du pays et d’autres, mais elle a de plus atteint des « proportions inquiétantes ».

C’est pourquoi,  le Samu social International et la Ville de Dakar se mobilisent contre les exclusions multiformes, note la source qui fait savoir que plus d’un Africain sur deux résidera en ville à l’horizon 2030.

« Alors que le continent africain abrite la plus grande proportion de jeunes, on ne peut que se préoccuper de cette génération sacrifiée qui se forme selon les codes et usages de la rue avec une absence de repères dans le temps, dans l’espace, une défiance envers les adultes et les institutions, et une confrontation quotidienne à la violence, la discrimination et l’exploitation. Qui sont-ils ? Pourquoi n’accèdent-ils pas aux services de base de santé, d’éducation, de travail décent… ? »,

Reste à savoir si l’on ira à la transformation sociale de la réflexion sur les synergies entre les acteurs pour obtenir les résultats acceptables et dignes de sociétés civilisées

IGFM




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