Comme il fallait s’y attendre, Sidy Lamine Niass, le PDG du Groupe Walfadjri, invité ou auto-invité à l’émission socio-religieuse dénommée ‘’Tanéef’’ (l’invité de choix) de ‘’sa’’ télévision, n’a pas raté, alors pas du tout Macky Sall, l’actuel locataire du palais.
En guise de réchauffement, après avoir adressé ses félicitations pour le travail abattu à Oustaz Assane Diouf, l’animateur de l’émission, il est revenu sur le pourquoi de son silence, après avoir fait le buzz en fin d’année 2013.
Sidy qui a sous-entendu qu’il voulait aller en prison est revenu sur son périple qui l’a conduit aux trois lieux saints de son choix. Le jour du Gamou, il est allé visiter la famille de Serigne El haji Abdoulaye Niass, puis s’est rendu les jours suivants à Fez (lieu où repose le vénéré Cheikh Ahmed Tidiane) au Maroc, avant de rejoindre la ville Sainte de Médine où repose le Saint Prophète (PSL).
Ce voyage est loin d’être uniquement spirituel, car il indique avoir eu des doléances en bandoulière à soumettre au prophète Mohamed (PSL). D’abord en hommage que Khadimoul Rassoul , ses descendants et disciples sont toujours aussi engagés envers le prophète comme ses serviteurs.
Puis, lui Sidy Lamine en guise de remerciement, note qu’au contraire du prophète Youssouf (Joseph PSL), sa famille ne l’a pas lâché ou vendu, c’est selon.
En confidence toujours, il a révélé au prophète qu’à l’image du temps prophète Moussa (Moise PSL) un proche (Mawha Sémou Diouf) du pharaon (Macky Sall) n’a pas suivi les injonctions faites par le roi pour le nuire. Il en a profité pour rendre hommage aux magistrats, qui d’après lui représentent dignement et toute indépendance la justice.
Mais il a aussi averti au passage le ‘’Pharaon Sall’’ que le bâton de Moussa, le prophète, est toujours là, et la mer rouge aussi (qui avait englouti le pharaon NDLR) à ses cotés.
« J’ai choisi de dire ce que je pense et je ne reculerai jamais sur cette position. On m’a demandé de faire partie du partage du gâteau, (pathio), j’ai refusé, on m’a menacé de représailles, j’ai préféré la prison à la compromission » a lâché Sidy. Selon lui, il est faux de croire que ce sont les pressions des marabouts qui lui ont évité la prison, mais ce sont plutôt les prières, le peuple qui restait à l’écoute et à agir, mais aussi la justice qui n’a pas flanché qui l’ont secouru.
Revenant sur sa convocation à la gendarmerie, il a expliqué avoir fait comme s’il devait rejoindre sa tombe car ils (les gouvernants) y avaient pensé. Il a fait presque fait ses adieux à ses proches.
« Je préfère deux choses dans ce monde : la prison parce qu’on vous y ramène à votre dimension humaine, parce que vous côtoyez tout le monde, même la lie de la société et la Mecque parce que vous y circulez dans l’anonymat le plus absolu » a-t-il soutenu.
Il est aussi revenu sur ses emprisonnements sous Senghor, Diouf, citant le loup et l’agneau (si ce n’est toi, c’est donc ton frère) Il indique avoir payé pour les autres. Sous Macky, il ironise et note qu’il y a Justice et ‘’Soss tiiss’’ (créer du tort), en saluant au passage le courage de certains qui ont suivi le droit chemin, « Mahawa sémou Diouf savait qu’il peut être combattu, affecté ailleurs au loin, car quand la raison d’Etat arrive, la justice fuit par la fenêtre ».
Parlant de Moussa et du Pharaon, il explique que DIEU nous a montré qu’ils sont toujours là (ne suivez surtout pas son regard !), mais l’arrogance fera peur aux uns mais croisera toujours le refus des autres.
Parlant du règne de Macky, Sidy Lamine préfère plutôt parler de sa dynastie, sa royauté, lui, sa femme, sa famille, ses frères, ses cousins…qui accaparent les postes.
Il a d’ailleurs sans ambages interpellé Macky pour qu’il nous édifie sur la durée de son mandat, qui selon lui est 5 ans :
« Bou Wakhé, wakhéte dina guiss bidéwou beuthieuk, s’il ne respecte pas sa parole, il verra des étoiles en pleine journée ensoleillée » a-t-il averti.
Interrogé sur son caractère vindicatif, le PDG de Walf préfère plutôt parler de son rôle d’alerte, se refusant d’être un pyromane.
Il a à ce titre, au passage, revisité la venue en 1998 du jeune Chérif Sharifu, le gamin tanzanien à qui on prêtait des miracles et une maîtrise du Saint Coran, ses livres ‘’Entre presse et pouvoir’’, ‘’Wade président par défaut’’. Mais cerise sur le gâteau, il envisage un autre livre qui pourrait s’intituler ‘’Macky Sall, un président par accident’’.
« Il a été Ministre par accident, Premier Ministre par accident, Président de l’Assemblée Nationale par accident, victime d’une injustice qui a fait de lui un héros par accident et finalement est devenu Président par accident » a bombardé Sidy.
Selon c’est ce qui explique qu’il conduise les affaires du pays à l’aveuglette.
Il a aussi lâché d’autres missiles dans le jardin des anciens présidents, « les colonisateurs partis, les colons noirs ont pris leurs places et chaque fois qu’ils quittent le pouvoir, ils se retirent en occident (Senghor, Diouf, Wade) ».
Il a au finish mis le doigt sur une plaie, selon lui, un legs toujours vivant et discriminatoire dans un pays laïc mais majoritairement musulman comme le Sénégal, où les abbés ont rang de ministre du culte alors que les marabouts, eux, on peut les attaquer, en toute impunité devant la loi.
DAKARACTU.COM
En guise de réchauffement, après avoir adressé ses félicitations pour le travail abattu à Oustaz Assane Diouf, l’animateur de l’émission, il est revenu sur le pourquoi de son silence, après avoir fait le buzz en fin d’année 2013.
Sidy qui a sous-entendu qu’il voulait aller en prison est revenu sur son périple qui l’a conduit aux trois lieux saints de son choix. Le jour du Gamou, il est allé visiter la famille de Serigne El haji Abdoulaye Niass, puis s’est rendu les jours suivants à Fez (lieu où repose le vénéré Cheikh Ahmed Tidiane) au Maroc, avant de rejoindre la ville Sainte de Médine où repose le Saint Prophète (PSL).
Ce voyage est loin d’être uniquement spirituel, car il indique avoir eu des doléances en bandoulière à soumettre au prophète Mohamed (PSL). D’abord en hommage que Khadimoul Rassoul , ses descendants et disciples sont toujours aussi engagés envers le prophète comme ses serviteurs.
Puis, lui Sidy Lamine en guise de remerciement, note qu’au contraire du prophète Youssouf (Joseph PSL), sa famille ne l’a pas lâché ou vendu, c’est selon.
En confidence toujours, il a révélé au prophète qu’à l’image du temps prophète Moussa (Moise PSL) un proche (Mawha Sémou Diouf) du pharaon (Macky Sall) n’a pas suivi les injonctions faites par le roi pour le nuire. Il en a profité pour rendre hommage aux magistrats, qui d’après lui représentent dignement et toute indépendance la justice.
Mais il a aussi averti au passage le ‘’Pharaon Sall’’ que le bâton de Moussa, le prophète, est toujours là, et la mer rouge aussi (qui avait englouti le pharaon NDLR) à ses cotés.
« J’ai choisi de dire ce que je pense et je ne reculerai jamais sur cette position. On m’a demandé de faire partie du partage du gâteau, (pathio), j’ai refusé, on m’a menacé de représailles, j’ai préféré la prison à la compromission » a lâché Sidy. Selon lui, il est faux de croire que ce sont les pressions des marabouts qui lui ont évité la prison, mais ce sont plutôt les prières, le peuple qui restait à l’écoute et à agir, mais aussi la justice qui n’a pas flanché qui l’ont secouru.
Revenant sur sa convocation à la gendarmerie, il a expliqué avoir fait comme s’il devait rejoindre sa tombe car ils (les gouvernants) y avaient pensé. Il a fait presque fait ses adieux à ses proches.
« Je préfère deux choses dans ce monde : la prison parce qu’on vous y ramène à votre dimension humaine, parce que vous côtoyez tout le monde, même la lie de la société et la Mecque parce que vous y circulez dans l’anonymat le plus absolu » a-t-il soutenu.
Il est aussi revenu sur ses emprisonnements sous Senghor, Diouf, citant le loup et l’agneau (si ce n’est toi, c’est donc ton frère) Il indique avoir payé pour les autres. Sous Macky, il ironise et note qu’il y a Justice et ‘’Soss tiiss’’ (créer du tort), en saluant au passage le courage de certains qui ont suivi le droit chemin, « Mahawa sémou Diouf savait qu’il peut être combattu, affecté ailleurs au loin, car quand la raison d’Etat arrive, la justice fuit par la fenêtre ».
Parlant de Moussa et du Pharaon, il explique que DIEU nous a montré qu’ils sont toujours là (ne suivez surtout pas son regard !), mais l’arrogance fera peur aux uns mais croisera toujours le refus des autres.
Parlant du règne de Macky, Sidy Lamine préfère plutôt parler de sa dynastie, sa royauté, lui, sa femme, sa famille, ses frères, ses cousins…qui accaparent les postes.
Il a d’ailleurs sans ambages interpellé Macky pour qu’il nous édifie sur la durée de son mandat, qui selon lui est 5 ans :
« Bou Wakhé, wakhéte dina guiss bidéwou beuthieuk, s’il ne respecte pas sa parole, il verra des étoiles en pleine journée ensoleillée » a-t-il averti.
Interrogé sur son caractère vindicatif, le PDG de Walf préfère plutôt parler de son rôle d’alerte, se refusant d’être un pyromane.
Il a à ce titre, au passage, revisité la venue en 1998 du jeune Chérif Sharifu, le gamin tanzanien à qui on prêtait des miracles et une maîtrise du Saint Coran, ses livres ‘’Entre presse et pouvoir’’, ‘’Wade président par défaut’’. Mais cerise sur le gâteau, il envisage un autre livre qui pourrait s’intituler ‘’Macky Sall, un président par accident’’.
« Il a été Ministre par accident, Premier Ministre par accident, Président de l’Assemblée Nationale par accident, victime d’une injustice qui a fait de lui un héros par accident et finalement est devenu Président par accident » a bombardé Sidy.
Selon c’est ce qui explique qu’il conduise les affaires du pays à l’aveuglette.
Il a aussi lâché d’autres missiles dans le jardin des anciens présidents, « les colonisateurs partis, les colons noirs ont pris leurs places et chaque fois qu’ils quittent le pouvoir, ils se retirent en occident (Senghor, Diouf, Wade) ».
Il a au finish mis le doigt sur une plaie, selon lui, un legs toujours vivant et discriminatoire dans un pays laïc mais majoritairement musulman comme le Sénégal, où les abbés ont rang de ministre du culte alors que les marabouts, eux, on peut les attaquer, en toute impunité devant la loi.
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