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Dans son réquisitoire, l’avocat général, Mame Cor Ndour, a particulièrement insisté sur la partie du corps de la victime qui a été visée, l’arme blanche utilisée et la tentation de fuite de l’accusé, Shi Yun, qui a plongé dans l’eau, après son forfait. Selon lui, Prayito, la victime, a succombé à ses blessures 20 minutes après le coup que lui a asséné son bourreau. Il a demandé à la Cour de condamner l’accusé à 12 ans de travaux forcés. Mais invoquant la légèreté du dossier, l’avocat de la défense, Me Mouhamed Seydou Diagne, estime que le doute doit profiter à son client. ‘’Si l’enquête préliminaire est mal ficelée, a-t-il suggéré, il faut que les juges en tirent les conséquences’’. Les faits pour lequel le ressortissant chinois a comparu devant la Cour d’Assises remontent au 5 novembre 2008. Au cours d’une patrouille, les éléments de la gendarmerie du Port de pêche sont informés d’une bagarre entre des marins indonésiens et chinois. Lorsqu’ils arrivent sur les lieux, le groupe de marins indonésiens, qui entouraient le corps de la victime, leur désignent du doigt Shi Yun, comme étant le meurtrier. L’enquête ouverte avait révélé qu’une querelle violente accompagnée de coups avait opposé deux jours auparavant des marins indonésiens à des Chinois pour une affaire de vol d’ailerons de requins. Lors de l’interrogatoire, Shi Yun a expliqué qu’il ‘n’a ni participé ni assisté à la bagarre et que c’est la gendarmerie qui lui a appris qu’un Indonésien avait été poignardé’’. Il soutien en outre que ‘’ il a plongé dans l’eau pour échapper aux marins indonésiens qui voulaient s’en prendre à lui’’, ajoutant qu’il ne détenait pas d’arme blanche. Malgré ses dénégations, il a été condamné à dix ans de travaux forcés.