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Dès l’entame de sa lettre au chef de l’Etat, le guide fondateur du Pvd précise avoir eu une large concertation sur des sujets précis et significatifs au double plan national et international. Et qu’il se fait ‘le devoir historique et patriotique’ de transmettre à Me Wade les conclusions des discussions avec différentes personnalités politiques, religieuses et de la société civile. Pour ce qui est du Sénégal, écrit ‘le Général de Bamba’, ‘la situation politique préélectorale tendue et la controverse sur votre candidature ont dominé les débats’.
En effet, souligne Kara, ‘je me permettrai de vous livrer les propositions suivantes pour juguler les crises qui guettent notre nation. Tout le monde connaît l’affection que j’ai pour vous, monsieur le président de la République et vous ne pouvez pas l’ignorer. Tout le monde sait mon souhait de vous voir sortir par la grande porte. ’ Mais, s’empresse d’ajouter le Guide fondateur du Pvd, ‘le devoir de vérité est au-dessus des exigences de l’amitié et de l’affection.’C’est fort de tout cela, souligne le marabout-politicien ‘que je vous invite, solennellement, à ne pas briguer un troisième mandat. Et pour cela, il me semble plus sage et bénéfique à la paix sociale de ne pas attendre la décision du Conseil constitutionnel. Je vous le dis au nom de la paix et de la stabilité du Sénégal qui me sont précieuses.’Serigne Modou Kara estime que Me Wade mérite d’être ‘honoré’ au regard de son parcours et de ses ‘immenses’ réalisations. ‘Votre image devant l’histoire ne doit pas être entachée par un combat de trop’, conseille le guide du Pvd. ‘Je vous invite, à nouveau, solennellement, à ne pas vous présenter aux élections présidentielles de 2012’, écrit-il dans sa lettre. Non sans affirmer que les conditions de vie des Sénégalais se détériorent de jour en jour. ‘Même la jeunesse qui vous avait porté au pouvoir se met à désespérer. Il est de votre devoir de trouver des solutions urgentes au renchérissement de la vie, à la misère qui a atteint toutes les couches sociales et d’entendre la voix du peuple’. Comme pour mieux convaincre Me Wade à renoncer à sa candidature, Serigne Modou Kara lui fat comprendre que le respect des Institutions républicaines et de la volonté populaire comme de l’opinion internationale n’est pas un aveu de compromission, mais plutôt une propédeutique de paix sociale et d’équilibre économique. ‘Votre intelligence des situations, votre expérience de combattant de la liberté et pour la démocratie vous permettent d’apprécier cela de la meilleure manière. Je fais entière confiance et ai bon espoir que vous mettrez tous ces acquis au service de l’intérêt supérieur du Sénégal’. Pour l’Afrique et le monde, ‘l’ambassadeur international de la paix’ fait remarquer que notre continent a connu durant ce dernier semestre des bouleversements politico-militaires comme en Côte d’Ivoire, en Tunisie, en Egypte, en Libye ‘qui montrent que le règne des potentats locaux n’est plus possible dans un contexte de mondialisation où la communication et l’information sont les maîtres mots d’une génération en quête perpétuelle de repères.’ Kara d’ajouter que le respect des normes républicaines et des règles démocratiques aussi bien que les conventions onusiennes est garant d’une stabilité internationale. ‘C’est la raison pour laquelle lorsque d’aucuns ont voulu s’opposer à la volonté des populations qui les avaient élus, la réaction internationale a eu raison de l’entêtement de ces chefs d’Etats qui n’ont pas pu apprécier les réalités sociopolitiques d’un monde en mutation. Et je ne souhaiterais pas que vous quittiez le pouvoir dans ces conditions alors que vous avez beaucoup apporté à la consolidation de la démocratie au Sénégal et en Afrique’, conclut le guide fondateur du Parti de la vérité pour le développement et ‘ambassadeur international de la paix’.
DAKARACTU
En effet, souligne Kara, ‘je me permettrai de vous livrer les propositions suivantes pour juguler les crises qui guettent notre nation. Tout le monde connaît l’affection que j’ai pour vous, monsieur le président de la République et vous ne pouvez pas l’ignorer. Tout le monde sait mon souhait de vous voir sortir par la grande porte. ’ Mais, s’empresse d’ajouter le Guide fondateur du Pvd, ‘le devoir de vérité est au-dessus des exigences de l’amitié et de l’affection.’C’est fort de tout cela, souligne le marabout-politicien ‘que je vous invite, solennellement, à ne pas briguer un troisième mandat. Et pour cela, il me semble plus sage et bénéfique à la paix sociale de ne pas attendre la décision du Conseil constitutionnel. Je vous le dis au nom de la paix et de la stabilité du Sénégal qui me sont précieuses.’Serigne Modou Kara estime que Me Wade mérite d’être ‘honoré’ au regard de son parcours et de ses ‘immenses’ réalisations. ‘Votre image devant l’histoire ne doit pas être entachée par un combat de trop’, conseille le guide du Pvd. ‘Je vous invite, à nouveau, solennellement, à ne pas vous présenter aux élections présidentielles de 2012’, écrit-il dans sa lettre. Non sans affirmer que les conditions de vie des Sénégalais se détériorent de jour en jour. ‘Même la jeunesse qui vous avait porté au pouvoir se met à désespérer. Il est de votre devoir de trouver des solutions urgentes au renchérissement de la vie, à la misère qui a atteint toutes les couches sociales et d’entendre la voix du peuple’. Comme pour mieux convaincre Me Wade à renoncer à sa candidature, Serigne Modou Kara lui fat comprendre que le respect des Institutions républicaines et de la volonté populaire comme de l’opinion internationale n’est pas un aveu de compromission, mais plutôt une propédeutique de paix sociale et d’équilibre économique. ‘Votre intelligence des situations, votre expérience de combattant de la liberté et pour la démocratie vous permettent d’apprécier cela de la meilleure manière. Je fais entière confiance et ai bon espoir que vous mettrez tous ces acquis au service de l’intérêt supérieur du Sénégal’. Pour l’Afrique et le monde, ‘l’ambassadeur international de la paix’ fait remarquer que notre continent a connu durant ce dernier semestre des bouleversements politico-militaires comme en Côte d’Ivoire, en Tunisie, en Egypte, en Libye ‘qui montrent que le règne des potentats locaux n’est plus possible dans un contexte de mondialisation où la communication et l’information sont les maîtres mots d’une génération en quête perpétuelle de repères.’ Kara d’ajouter que le respect des normes républicaines et des règles démocratiques aussi bien que les conventions onusiennes est garant d’une stabilité internationale. ‘C’est la raison pour laquelle lorsque d’aucuns ont voulu s’opposer à la volonté des populations qui les avaient élus, la réaction internationale a eu raison de l’entêtement de ces chefs d’Etats qui n’ont pas pu apprécier les réalités sociopolitiques d’un monde en mutation. Et je ne souhaiterais pas que vous quittiez le pouvoir dans ces conditions alors que vous avez beaucoup apporté à la consolidation de la démocratie au Sénégal et en Afrique’, conclut le guide fondateur du Parti de la vérité pour le développement et ‘ambassadeur international de la paix’.
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