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En l'invitant chez lui, pour une prétendue consultation, D. Bâ ne se doutait aucunement qu'il avait affaire à un violeur qui la séquestrerait, de 9 heures à 1 heure du matin, pour satisfaire sa libido. Dans sa plainte introduite au commissariat des Parcelles assainies, la jeune femme explique avoir rencontré le mis en cause, Ngoye Bâ, dans un taxi clando. Et, c'est au détour d'une conversation qu'elle lui a confié qu'elle souffrait de règles douloureuses et que ces dernières pouvaient durer jusqu'à 10 jours.
Tout de suite, le prévenu, qui avait vu en cette fille une cible parfaite, lui a fait croire qu'il était gynécologue et qu'il pouvait la guérir. C'est dans ces circonstances qu'il lui a donné son adresse, près de la station Total "Dior", pour une "consultation". La fille, qui ne se doutait de rien, a sauté sur l'occasion en se rendant plus tard à l'adresse indiquée. Une fois sur place, narre la fille, le "gynécologue" l'a reçue dans sa chambre qu'elle dit pouvoir décrire avec exactitude. C'est ainsi que le mis en cause a commencé à prendre sa tension artérielle avec un appareil certainement pour donner du crédit à son statut de gynécologue. La jeune fille, qui se rappelle être venue habillée, dit s'être réveillée, par la suite, toute nue à 1 heure du matin. "Je m'étais sentie humiliée et abattue", a dit la victime qui jure que les voisins de son bourreau peuvent en témoigner.
Le sieur Bâ, un moniteur de pharmacie et père de 3 enfants, a balayé d'un revers de main ces allégations. Il a souligné, devant les limiers, que, le jour des faits, il était debout sur le balcon de sa chambre lorsqu'il a été interpellé par une demoiselle qui lui a demandé à boire. C'est ainsi, dit-il, qu'il l'a invitée à monter au 1er étage où il loge. "Je lui ai offert un verre d'eau, mais je n'ai jamais couché avec cette jeune femme", s'est-il défendu.
Mais, le témoin Bramé Thiam a déclaré avoir vu la demoiselle faire des va-et-vient dans la maison, à maintes reprises, en compagnie de deux garçons pour, dit-elle, chercher le "gynécologue". Exaspéré, il dit avoir pressé la jeune dame de questions. C'est ainsi qu'elle a fini par lui narrer sa mésaventure. Le témoin d'enfoncer le clou en révélant que lorsque le mis en cause venait d'emménager, il avait affirmé être un médecin gynécologue. "Il disait faire dans le social en consultant et soignant les jeunes filles sans aucune contrepartie financière. Ce qui nous avait tous intrigué. Cet homme a profité de l'absence de sa femme, qui vient d'accoucher, pour appâter ses proies et abuser d'elles", a dit le témoin.
Finalement, les policiers du commissariat des Parcelles assainies ont perquisitionné la chambre du mis en cause où a été retrouvé beaucoup de médicaments. Ce, après quoi Ngoye Bâ a été déféré au parquet pour les délits de séquestration, viol et exercice illégal de la médecine.
LERAL
Tout de suite, le prévenu, qui avait vu en cette fille une cible parfaite, lui a fait croire qu'il était gynécologue et qu'il pouvait la guérir. C'est dans ces circonstances qu'il lui a donné son adresse, près de la station Total "Dior", pour une "consultation". La fille, qui ne se doutait de rien, a sauté sur l'occasion en se rendant plus tard à l'adresse indiquée. Une fois sur place, narre la fille, le "gynécologue" l'a reçue dans sa chambre qu'elle dit pouvoir décrire avec exactitude. C'est ainsi que le mis en cause a commencé à prendre sa tension artérielle avec un appareil certainement pour donner du crédit à son statut de gynécologue. La jeune fille, qui se rappelle être venue habillée, dit s'être réveillée, par la suite, toute nue à 1 heure du matin. "Je m'étais sentie humiliée et abattue", a dit la victime qui jure que les voisins de son bourreau peuvent en témoigner.
Le sieur Bâ, un moniteur de pharmacie et père de 3 enfants, a balayé d'un revers de main ces allégations. Il a souligné, devant les limiers, que, le jour des faits, il était debout sur le balcon de sa chambre lorsqu'il a été interpellé par une demoiselle qui lui a demandé à boire. C'est ainsi, dit-il, qu'il l'a invitée à monter au 1er étage où il loge. "Je lui ai offert un verre d'eau, mais je n'ai jamais couché avec cette jeune femme", s'est-il défendu.
Mais, le témoin Bramé Thiam a déclaré avoir vu la demoiselle faire des va-et-vient dans la maison, à maintes reprises, en compagnie de deux garçons pour, dit-elle, chercher le "gynécologue". Exaspéré, il dit avoir pressé la jeune dame de questions. C'est ainsi qu'elle a fini par lui narrer sa mésaventure. Le témoin d'enfoncer le clou en révélant que lorsque le mis en cause venait d'emménager, il avait affirmé être un médecin gynécologue. "Il disait faire dans le social en consultant et soignant les jeunes filles sans aucune contrepartie financière. Ce qui nous avait tous intrigué. Cet homme a profité de l'absence de sa femme, qui vient d'accoucher, pour appâter ses proies et abuser d'elles", a dit le témoin.
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