"Le président de la République a décidé d’aider l’organisation de cette manifestation et m’a remis 20 millions de francs CFA que je vais remettre aux organisateurs", a dit M. Faye, également ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Il intervenait à la cérémonie d’ouverture officielle du Festival international de jazz de Saint-Louis.
Le gouverneur de la région de Saint-Louis, Alioune Aïdara Niang, qui a présidé cette cérémonie au nom du ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye, a loué cet "appui important" du chef de l’Etat.
La contribution du chef de l’Etat porte à 100 millions de francs CFA le montant mis à la disposition des organisateurs du festival par le gouvernement, affirme M. Niang, précisant que le ministère de la Culture et de la Communication a apporté un soutien de 80 millions.
Le budget prévu pour la manifestation s’élève à 270 millions de francs CFA, dont 48% sont déjà "disponibles", selon le président de l’Association Saint-Louis jazz, Me Ibrahima Diop.
Le Festival international de jazz de Saint-Louis, qui fête cette année son 25e anniversaire, est devenu, selon le gouverneur de la région, "l’un des évènements les plus importants de l’agenda culturel national et l’un des plus grands festivals de jazz du continent africain".
"Ces places, le festival les doit à l’engagement et aux efforts fournis par les responsables qui se sont succédé à la tête de l’Association Saint-Louis jazz, a ajouté M. Niang.
Il a félicité les membres de cette association "pour les actes qu’ils ne cessent de poser pour pérenniser cet important outil de promotion" du tourisme sénégalais, le festival musical saint-louisien.
En décrétant 2017 "l’année de la culture", le président de la République "montre son engagement à asseoir une politique qui impulse les industries culturelles facteurs de développement économique et assurant à la fois un épanouissement aux populations et une visibilité à notre pays", a souligné le gouverneur de la région de Saint-Louis.
Le président de l’Association Saint-Louis jazz, Me Ibrahima Diop, estime qu’"il est heureux que le président de la République ait compris qu’il s’agit d’un festival culturel majeur".