Sa maison de Hann-Maristes vandalisée, Me El Hadj Diouf échappe au feu : « Je suis armé, personne ne peut m’intimider »
SENXIBAR- La devanture de la maison de Me El Hadji Diouf sise aux Maristes a pris feu hier. C'est le quotidien Le Quotidien qui donne l'information dans son édition du jour. D'après le journal du groupe Avenir communication, l’opération menée par des individus non identifiés sonne plutôt comme un avertissement à l’égard de l’avocat qui s’est signalé par ses positions acerbes contre Karim Wade, condamné à 6 ans de prison ferme pour enrichissement illicite.
La quiétude du paisible quartier de Hann Maristes a été secouée hier par des actes de vandalisme. La cible : La maison du tonitruant avocat Me El Hadji Diouf. Joint hier dans la soirée et absent au moment de l’attaque, le député informe que des pyromanes ont profité de l’absence du vigile «parti à la banque» pour mettre le feu « sur l’extérieur de sa résidence ». Les faits se sont déroulés hier vers 16 heures. «Ils ont mis du liquide sur les fleurs qui sont mis à l’extérieur de la maison. Ensuite, ils ont mis le feu sur celles-ci», rapporte-t-il. A l’en croire, les vandales ont fui après que la domestique a ameuté le quartier pour appeler aux secours. «Elle était montée à l’étage. Elle a vu le feu. Elle a crié pour appeler des secours. Et les malfrats ont fui», poursuit Me Diouf. Pour lui, les auteurs du vandalisme ont profité du calme du quartier pour perpétrer leurs actes. «Mes enfants étaient à l’école, le gardien était sorti. Et dans le quartier, les gens sont partis au travail», souligne-t-il.
«Les auteurs de ces actes ne peuvent pas m’intimider»
Conseil de l’Etat dans le dossier de Karim Wade, condamné 6 ans pour enrichissement illicite, Me El Hadji Diouf, ne paie-t-il pas ses positions virulentes contre le fils de Abdoulaye Wade ? Pour l’instant, il refuse de un visage sur les auteurs de ces actes. «Je ne les ai pas identifiés», soutient Me El Hadji qui refuse de céder à « l’intimidation.». Même s’il met en garde les « auteurs ou les commanditaires » de ces agissements. «Je suis armé. Les auteurs de ces actes ne peuvent pas m’intimider», assène-t-il au bout du fil. En attendant, il ne banalise pas cette affaire. Car le parlementaire a « saisi le ministre de l’Intérieur pour renforcer la sécurité au sein du quartier ».
Senxibar
|
SenArchive
|
Sen Tv
|
Flash actualité - Dernière minute
|
Politique
|
Société
|
Economie
|
Culture
|
Sport
|
Chronique
|
Faits Divers
|
Opinion
|
International
|
Sciences et Santé
|
Médias
|
Ils l'avaient dit
|
Emploi
|
Ramadan
|
Perdu de vue
|
Echos du tribunal
|
A la une
|
Achaud
|
resultats2012
|
JOB
|
Theatre