SUPPRESSION DES PRIMES D’HEURES SUPPLEMENTAIRES ET DE RENDEMENTS: LES FONCTIONNAIRES DE L’ADMINISTRATION FISCALE EN ORDRE DE BATAILLE POUR DIRE NON
Le front contre la suppression des primes des heures supplémentaires et de rendement s’élargit. C’est ainsi qu’après les travailleurs de la justice, les fonctionnaires de l’administration fiscale disent être en ordre de bataille pour s’opposer à cette éventualité.
Alors qu’il est prêté au gouvernement du Sénégal la volonté de prendre une mesure de suppression des primes pour les heures supplémentaires et les primes de rendements, les syndicats des corps de fonctionnaires sont déjà sur le pied de guerre pour s’opposer à cette éventualité. Ainsi, après les travailleurs de la justice qui ont annoncé, avant-hier, qu’ils vont engager la bataille contre cette mesure, c’est au tour des agents de la Direction générale des impôts et domaines de se mettre en ordre de combat. En effet, ces fonctionnaires de l’administration fiscale qui trouvent injuste cette décision sont en ordre de bataille.
«Les heures supplémentaires, comme leur nom l’indique, c’est l’agent qui décide de travail au-delà de son horaire normal. Par conséquent, cet horaire là, il est payé. Pour la prime de rendement également, c’est un décret qui l’établit de façon très claire. Les agents de certaines catégories en ont droit. Donc, c’est un élément de rémunération, ce ne sont pas des primes, ni des indemnités, mais des éléments de rémunérations du travail que nous effectuons», a lancé Elimane Pouye, le Secrétaire général du Syndicat des agents des impôts et domaines du Sénégal.
Et pour cet état de fait, M. Pouye de prévenir : «Bien entendu, nous comptons nous battre contre cette mesure à la fois illégale et inacceptable. Parce qu’il s’agit de rémunération, mais elle est unilatérale». En effet, il explique que «quand le gouvernement envisage des retentions des salaires, encore faut-il en discuter et informer les concerner. Les gens ne peuvent pas effectuer leur travail, à la fin du mois s’attendre au paiement de leur dû et qu’on leur dise que ça été supprimé».
Pour Elimane Pouye, «aujourd’hui, la suppression des primes ciblées a un caractère véritablement problématique. Parce que, selon des sources concordantes et des informations que nous avons reçues, il y a certains secteurs qui sont ménagés. Cela, du fait peut-être pour leur capacité de nuisance. A moins que ce ne soit des gens qu’on craint plus que d’autres fonctionnaires comme nous autres, qu’on croit incapables de réagir».
«Notre syndicat est en train de s’organiser avec d’autres syndicats de fonctionnaires pour apporter la réplique qui sied. Et nous mènerons la bataille contre ce gouvernement pour le rétablissement de l’ensemble de nos dus», prévient le syndicaliste.
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