Autres articles
-
Émeutes au Royaume-Uni: la communauté musulmane sous tension, les mosquées protégées
-
Israël condamne une experte de l'ONU comparant Hitler et NetanyahuIsraël condamne une experte de l'ONU comparant Hitler et NetanyahuIsraël condamne une experte de l'ONU comparant Hitler et Netanyahu
-
Les figures démocrates saluent la décision de Joe Biden, les républicains appellent à sa démission
-
Affaire 1xbet : Le verdict est tombé pour Samuel Eto’o
-
Manifestations au Kenya: le président Ruto annonce le retrait du projet de budget
«Le Président Habré nous a confié qu'en dépit de cela et en dépit de toutes les décisions de justice rendues en sa faveur au Sénégal et devant la Cour de justice de la Cedeao, une nouvelle atteinte gravissime est portée en son encontre par le Président Abdoulaye Wade. Le Président Habré souhaite indiquer au peuple sénégalais, à la légitimité démocratique sénégalaise, à l'ensemble de ses représentants, qu'il entend s'opposer à l'exécution d'une décision illégale d'une lettre de cachet et qu'il s'y opposera jusqu'au bout».
Poursuivant, Me Serres indique que Habré a dit que «si le Président Wade veut faire couler le sang sur la terre de la Téranga, il ira jusqu'au bout et il s'opposera physiquement à tout acte d'exécution de la décision du Président Wade. Un officier de police ou de gendarmerie qui viendrait pénétrer en violation de son domicile cette nuit ou demain (Ndlr : aujourd'hui) pour exécuter la décision illégale du président Wade se verra opposer une résistance. Et si le Président Habré doit retourner demain au Tchad, il y entrera dans un cercueil, les pieds devant». Parce qu’il entend user de tous les moyens à sa disposition pour faire prévaloir «son droit à la résistance». Un droit qui est consacré par la Constitution, qui autorise la résistance à tout ordre illégitime.
Poursuivant, Me Serres indique que Habré a dit que «si le Président Wade veut faire couler le sang sur la terre de la Téranga, il ira jusqu'au bout et il s'opposera physiquement à tout acte d'exécution de la décision du Président Wade. Un officier de police ou de gendarmerie qui viendrait pénétrer en violation de son domicile cette nuit ou demain (Ndlr : aujourd'hui) pour exécuter la décision illégale du président Wade se verra opposer une résistance. Et si le Président Habré doit retourner demain au Tchad, il y entrera dans un cercueil, les pieds devant». Parce qu’il entend user de tous les moyens à sa disposition pour faire prévaloir «son droit à la résistance». Un droit qui est consacré par la Constitution, qui autorise la résistance à tout ordre illégitime.