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Dans la perspective du scrutin présidentiel de février 2012, les interprétations divergent en plusieurs points sur les modalités de la tenue de ce rendez-vous électoral. Considérant que la connaissance des différentes étapes du processus électoral participe de la pacification de l’espace politique, le comité d’appui et de soutien au développement social et économique en Casamance (CASADES) a animé ce mardi un atelier de partage axé spécifiquement sur les rôles et responsabilités de chaque acteur. « La pertinence de cet atelier est liée au contexte pré électoral au Sénégal marqué par des divergences de vues. Et nous sommes d’avis qu’il faut davantage outiller les différents acteurs pour prévenir toute forme de contestations dans le processus électoral. Le code électoral est scindé en deux parties ; la partie législative et la partie réglementaire. Cette dernière partie est applicable à l’ensemble des trois types d’élection », a expliqué Ibrahima Seynabou Diallo juriste de formation et secrétaire général du CASADES des régions de Sédhiou et Kolda. Il ajoute que « chaque citoyen doit veiller à ses rôles et responsabilités aussi bien pour ce qui est de l’inscription sur les listes électorales que la phase de révision, de radiation, de la façon de voter, bref tout un ensemble de mécanismes qui concourent au respect du processus électoral ». Le représentant de la RADDHO (Rencontre africaine de défense des droits de l’homme Mamadou Gano trouve opportuns ces échanges « car chaque acteur doit être renforcé afin de créer une synergie dans le processus électoral dont la bonne application participe de l’apaisement de l’espace politique ». Mouhamed Sané du bureau Amnesty International Sédhiou souscrit à cette option de capacitation des acteurs de tous bords : « nous sommes d’avis que cela est rassurant dans un contexte de tension pré électoral et qu’il est nécessaire d’élargir l’éventail à la base ». Les politiques bien représentés à l’atelier ne s’en félicitent pas moins de l’initiative. Toutefois et aux yeux de nombre d’observateurs locaux, il y a lieu de décentraliser cette sensibilisation jusque dans les coins les plus reculés de la région. Les travaux étaient présidés par Daouda Mané, chef de cabinet du maire de Sédhiou avec à ses côtés Mamadou Lamine Mané représentant le président du conseil régional de Sédhiou. SUDONLINE.SN |