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Les Vérités de Serigne Babacar Sy Mansour aux Députés
Ces clientes particulières préfèrent payer en nature en lieu et place des billets ou espèces sonnantes !
Il est 13 heures à quelques encablures d’un grand lycée de la place en ville. Ici sur le long de l’établissement, se trouve un garage de taxi. Ici à cette heure de la matinée, c’est l’heure du repas et tous les conducteurs garent leur voiture pour manger et boire du thé. C’est le moment choisi par beaucoup de chauffeurs pour évoquer leurs mésaventures ou des clientes qu’ils ont eu à transporter durant la nuit. Et c’est parti pour des révélations à ne plus finir.
« Beaucoup de femmes et jeunes filles qui se déplacent durant la nuit, pour plus de sécurité louent les services des taxis. Et parfois ce qui est étonnant, ces femmes proposent une partie de plaisir en vous disant qu’elles n’ont de l’argent sur elles. La nuit dernière, j’avais amené une cliente aux Parcelles Assainies en provenance de l’aéroport. Arrivée à destination, elle me dit qu’elle n’a pas d’argent. Et lorsque je lui dis que je vais foncer droit à la police, elle me dit : « sama thiamine (NDLR : mon frère), ici, c’est au Sénégal, tout se règle à l’amiable. Elle m’a proposé une partie de plaisir que j’ai accepté sans hésiter. Elle a pris mon numéro et elle sollicite tout le temps mes services en échange de partie de plaisir », confie une jeune taximan du nom de Mor.
Dans l’univers des taxis durant la nuit, beaucoup de conducteurs prennent des clientes très particulières qui, à défaut de débourser de l’argent, proposent des parties de jambes en l’air.
Ces genres de pratiques sont devenues monnaie courante dans la société sénégalaise en mutations.
Un autre conducteur de préciser : « La semaine dernière, j’ai eu des relations sexuelles avec une cliente qui avait loué mes services durant des heures. Je l’avais amené dans deux lieux différents. Après l’avoir conduite dans les différentes destinations, elle devait me donner 6000 F Cfa mais elle m’a remis 2500 F Cfa en me disant c’est ce qu’elle possède de travers elle. Elle m’a demandé de revenir le lendemain pour récupérer mon argent mais j’ai catégoriquement refusé sa proposition. C’est ainsi qu’elle me dit que la seule alternative qui reste, c’est de coucher avec elle. Après moult hésitions, j’ai accepté sa proposition. J’ai passé un bon moment avec elle et à la fin elle m’a remis son numéro. Finalement j’étais obligé de lui remettre les 2500 qu’elle m’avait remis au départ ».
Le phénomène a atteint aujourd’hui des proportions insoupçonnées à Dakar et sa banlieue.
Notre randonnée nous a menés aux abords d’un grand hôtel de luxe de Dakar. Ici les taxis sont inscrits sur une liste qui régule les départs. Quand un client se présente, c’est le propriétaire du taxi qui se trouve en tête de liste qui va le prendre et ainsi de suite.
Le garage est bien organisé, les conducteurs ont construit une sorte de tente supplantée de zinc et à l’intérieur du local, des nattes sont installées sur toute l’étendu de la surface.
Le local sert de lieu de repos des différents chauffeurs qui fréquentent les abords de l’hôtel.
A notre arrivée, certains chauffeurs dormaient tandis que les autres prenaient tranquillement du thé en attendant le repas de midi.
Les chauffeurs ont accepté de faire des témoignages sur le phénomène qui est en phase de devenir une habitude.
« Aujourd’hui, la plupart des femmes et jeunes filles qui circulent la nuit en taxi, proposent souvent une partie de plaisir à la place du prix du trajet. Elles adorent payer en nature. Hier à pareille heure, j’entretenais des rapports sexuels avec une cliente qui n’avait pas de quoi me payer après avoir loué mes services. Je viens pour récupérer mes gris-gris que j’avais confiés à un des amis chauffeurs pour pouvoir entretenir des rapports sexuels avec la cliente. Après l’avoir conduite à destination avec trois détours, la femme me dit qu’elle n’a plus d’argent parce qu’elle n’a pas trouvé sur place ses « mbarane », une raison suffisante pour expliquer que c’est une femme frivole. Elle me devait 8000 F Cfa mais elle m’a remis 2000 F en me disant que c’est qu’elle a. La femme était tellement belle et respectable que lorsque qu’elle m’a proposé une partie de jambes à l’air, je suis resté bouche bée pendant une bonne dizaine de minutes. Comme une telle situation ne se présente pas tous les jours, j’ai foncé. Et on est allé dans un appartement qu’elle partage avec sa copine pour passer de bon moment ensemble à l’absence de sa copine. Elle a pris le soin de dire à sa copine de venir un peu tard car elle a de la visite et que elle n’aimerait être dérangée », raconte Gora. G, un chauffeur de taxi marié qui ne semble pas regretter son acte.
Contrairement à Gora, son ami de raconter : « Le jeune « sirouman » (NDLR : la personne à qui on confie la nuit son taxi), a été arrêté un jour par la police pour des histoires de mœurs. Un jour, il avait pris une femme qui avait loué ses services et après elle dit au gosse qu’elle n’a pas de quoi payer. Sans hésiter le gosse l’avait conduite dans un jardin public désert pour entretenir des rapports sexuels avec elle. Malheureusement, la police est tombée sur eux. Et ils ont été arrêtés tous les deux. Ils ont été condamnés ».
Les prostituées et les « driankés », très indexées dans cette pratique
Aujourd’hui, les prostituées et les « driankés » sont très indexées dans cette pratique qui s’accentue de plus en plus. Les prostituées et les « driankés » louent les services des conducteurs de taxis en les proposant de les payer en nature.
Il est 21 heures en plein centre ville. A cette heure, la ville de Dakar brille entre 1000 feux avec ses lampadaires à l’image des grandes villes européennes. A ce moment, la circulation est moins dense contrairement à la matinée qui enregistre ses lots d’embouteillages monstres.
« Les prostituées n’ont aucune gêne à te proposer à la place du prix du transport une partie de plaisir. J’avais pris des prostituées qui revenaient chez des clients. Une fois à destination, elles m’ont demandé de monter dans leur appartement pour me payer. A ma grande surprise, elles m’ont proposé une partie de plaisir à la place du prix du trajet. Elles m’ont montré des chèques en me disant qu’elles peuvent les toucher que le lendemain et si je pouvais revenir sinon à défaut, je peux choisir l’une d’entre elles pour une partie de jambes à l’air. Finalement, j’ai passé un bon moment avec toutes les deux. Et on a mangé ensemble. Elles ont pris mon numéro pour louer tout le temps mes services. On est devenu de véritables amis », témoigne le taximan.
Un autre taximan de confier : « Les driankés ont l’habitude de s’adonner à de telles pratiques. Un jour, j’ai failli en venir aux mains avec une driankés qui avait loué mes services et au finish, elle me proposait une partie de jambes à l’air. Je lui ai signifiée que je ne suis pas ces genres d’hommes. Et que si elle ne paye pas, je vais l’amener à la police. Sachant que je ne badine pas, elle a fini par me donner mon argent en abreuvant d’injures à sa descente de la voiture. J’ai eu aussi une petite altercation avec une vieille dame qui me proposait ces genres de choses. Je l’ai abreuvée d’injures en la disant que tu peux être ma grand mère, c’est ce qui l’avait vexée ».
Les prostituées accusent les conducteurs de taxi
Les prostituées accusent les conducteurs de taxi de leur proposer ces genres de propositions.
« Dés que tu dis que tu n’as d’argent dans ton porte monnaie, les conducteurs de taxi te proposent une partie de plaisir. Un jour, j’avais perdu mon porte monnaie et lorsque je lui ai dit au conducteur de taxi, il me dit qu’on peut régler l’affaire avec une partie de jambes en l’air », confie une prostituée.
Une autre prostituée de confier : « Parfois le travail ne marche bien. Comme ces temps-ci, l’argent ne circule pas, tu te retrouve avec une somme qui ne peut même pas assurer ton transport. Dans ce cas, tu es obligée de payer en nature les conducteurs de taxi ».
Pape DIA
leral.net
Il est 13 heures à quelques encablures d’un grand lycée de la place en ville. Ici sur le long de l’établissement, se trouve un garage de taxi. Ici à cette heure de la matinée, c’est l’heure du repas et tous les conducteurs garent leur voiture pour manger et boire du thé. C’est le moment choisi par beaucoup de chauffeurs pour évoquer leurs mésaventures ou des clientes qu’ils ont eu à transporter durant la nuit. Et c’est parti pour des révélations à ne plus finir.
« Beaucoup de femmes et jeunes filles qui se déplacent durant la nuit, pour plus de sécurité louent les services des taxis. Et parfois ce qui est étonnant, ces femmes proposent une partie de plaisir en vous disant qu’elles n’ont de l’argent sur elles. La nuit dernière, j’avais amené une cliente aux Parcelles Assainies en provenance de l’aéroport. Arrivée à destination, elle me dit qu’elle n’a pas d’argent. Et lorsque je lui dis que je vais foncer droit à la police, elle me dit : « sama thiamine (NDLR : mon frère), ici, c’est au Sénégal, tout se règle à l’amiable. Elle m’a proposé une partie de plaisir que j’ai accepté sans hésiter. Elle a pris mon numéro et elle sollicite tout le temps mes services en échange de partie de plaisir », confie une jeune taximan du nom de Mor.
Dans l’univers des taxis durant la nuit, beaucoup de conducteurs prennent des clientes très particulières qui, à défaut de débourser de l’argent, proposent des parties de jambes en l’air.
Ces genres de pratiques sont devenues monnaie courante dans la société sénégalaise en mutations.
Un autre conducteur de préciser : « La semaine dernière, j’ai eu des relations sexuelles avec une cliente qui avait loué mes services durant des heures. Je l’avais amené dans deux lieux différents. Après l’avoir conduite dans les différentes destinations, elle devait me donner 6000 F Cfa mais elle m’a remis 2500 F Cfa en me disant c’est ce qu’elle possède de travers elle. Elle m’a demandé de revenir le lendemain pour récupérer mon argent mais j’ai catégoriquement refusé sa proposition. C’est ainsi qu’elle me dit que la seule alternative qui reste, c’est de coucher avec elle. Après moult hésitions, j’ai accepté sa proposition. J’ai passé un bon moment avec elle et à la fin elle m’a remis son numéro. Finalement j’étais obligé de lui remettre les 2500 qu’elle m’avait remis au départ ».
Le phénomène a atteint aujourd’hui des proportions insoupçonnées à Dakar et sa banlieue.
Notre randonnée nous a menés aux abords d’un grand hôtel de luxe de Dakar. Ici les taxis sont inscrits sur une liste qui régule les départs. Quand un client se présente, c’est le propriétaire du taxi qui se trouve en tête de liste qui va le prendre et ainsi de suite.
Le garage est bien organisé, les conducteurs ont construit une sorte de tente supplantée de zinc et à l’intérieur du local, des nattes sont installées sur toute l’étendu de la surface.
Le local sert de lieu de repos des différents chauffeurs qui fréquentent les abords de l’hôtel.
A notre arrivée, certains chauffeurs dormaient tandis que les autres prenaient tranquillement du thé en attendant le repas de midi.
Les chauffeurs ont accepté de faire des témoignages sur le phénomène qui est en phase de devenir une habitude.
« Aujourd’hui, la plupart des femmes et jeunes filles qui circulent la nuit en taxi, proposent souvent une partie de plaisir à la place du prix du trajet. Elles adorent payer en nature. Hier à pareille heure, j’entretenais des rapports sexuels avec une cliente qui n’avait pas de quoi me payer après avoir loué mes services. Je viens pour récupérer mes gris-gris que j’avais confiés à un des amis chauffeurs pour pouvoir entretenir des rapports sexuels avec la cliente. Après l’avoir conduite à destination avec trois détours, la femme me dit qu’elle n’a plus d’argent parce qu’elle n’a pas trouvé sur place ses « mbarane », une raison suffisante pour expliquer que c’est une femme frivole. Elle me devait 8000 F Cfa mais elle m’a remis 2000 F en me disant que c’est qu’elle a. La femme était tellement belle et respectable que lorsque qu’elle m’a proposé une partie de jambes à l’air, je suis resté bouche bée pendant une bonne dizaine de minutes. Comme une telle situation ne se présente pas tous les jours, j’ai foncé. Et on est allé dans un appartement qu’elle partage avec sa copine pour passer de bon moment ensemble à l’absence de sa copine. Elle a pris le soin de dire à sa copine de venir un peu tard car elle a de la visite et que elle n’aimerait être dérangée », raconte Gora. G, un chauffeur de taxi marié qui ne semble pas regretter son acte.
Contrairement à Gora, son ami de raconter : « Le jeune « sirouman » (NDLR : la personne à qui on confie la nuit son taxi), a été arrêté un jour par la police pour des histoires de mœurs. Un jour, il avait pris une femme qui avait loué ses services et après elle dit au gosse qu’elle n’a pas de quoi payer. Sans hésiter le gosse l’avait conduite dans un jardin public désert pour entretenir des rapports sexuels avec elle. Malheureusement, la police est tombée sur eux. Et ils ont été arrêtés tous les deux. Ils ont été condamnés ».
Les prostituées et les « driankés », très indexées dans cette pratique
Aujourd’hui, les prostituées et les « driankés » sont très indexées dans cette pratique qui s’accentue de plus en plus. Les prostituées et les « driankés » louent les services des conducteurs de taxis en les proposant de les payer en nature.
Il est 21 heures en plein centre ville. A cette heure, la ville de Dakar brille entre 1000 feux avec ses lampadaires à l’image des grandes villes européennes. A ce moment, la circulation est moins dense contrairement à la matinée qui enregistre ses lots d’embouteillages monstres.
« Les prostituées n’ont aucune gêne à te proposer à la place du prix du transport une partie de plaisir. J’avais pris des prostituées qui revenaient chez des clients. Une fois à destination, elles m’ont demandé de monter dans leur appartement pour me payer. A ma grande surprise, elles m’ont proposé une partie de plaisir à la place du prix du trajet. Elles m’ont montré des chèques en me disant qu’elles peuvent les toucher que le lendemain et si je pouvais revenir sinon à défaut, je peux choisir l’une d’entre elles pour une partie de jambes à l’air. Finalement, j’ai passé un bon moment avec toutes les deux. Et on a mangé ensemble. Elles ont pris mon numéro pour louer tout le temps mes services. On est devenu de véritables amis », témoigne le taximan.
Un autre taximan de confier : « Les driankés ont l’habitude de s’adonner à de telles pratiques. Un jour, j’ai failli en venir aux mains avec une driankés qui avait loué mes services et au finish, elle me proposait une partie de jambes à l’air. Je lui ai signifiée que je ne suis pas ces genres d’hommes. Et que si elle ne paye pas, je vais l’amener à la police. Sachant que je ne badine pas, elle a fini par me donner mon argent en abreuvant d’injures à sa descente de la voiture. J’ai eu aussi une petite altercation avec une vieille dame qui me proposait ces genres de choses. Je l’ai abreuvée d’injures en la disant que tu peux être ma grand mère, c’est ce qui l’avait vexée ».
Les prostituées accusent les conducteurs de taxi
Les prostituées accusent les conducteurs de taxi de leur proposer ces genres de propositions.
« Dés que tu dis que tu n’as d’argent dans ton porte monnaie, les conducteurs de taxi te proposent une partie de plaisir. Un jour, j’avais perdu mon porte monnaie et lorsque je lui ai dit au conducteur de taxi, il me dit qu’on peut régler l’affaire avec une partie de jambes en l’air », confie une prostituée.
Une autre prostituée de confier : « Parfois le travail ne marche bien. Comme ces temps-ci, l’argent ne circule pas, tu te retrouve avec une somme qui ne peut même pas assurer ton transport. Dans ce cas, tu es obligée de payer en nature les conducteurs de taxi ».
Pape DIA
leral.net