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Dans le processus d’intégration communautaire, la libre circulation des personnes constitue un élément essentiel. Conscients de cela, les députés ont adopté à l’unanimité le projet de loi instituant une Carte d’identité biométrique de la Cedeao qui va permettre d’harmoniser les dispositifs légaux en matière de délivrance de pièce d’identité communautaire conformément aux directives de la Cedeao.
Lesquelles ont prises lors de la conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de juillet 2014. «Cette carte aura l’avantage de supprimer la carte de séjour obligatoire pour les citoyens qui souhaitent rester plus que 3 mois dans un pays autre que le leur. Une mesure qui est en contradiction avec le principe de libre circulation des personnes et des biens prévus par les textes de la Cedeao.
La nouvelle carte dont l’entrée en vigueur est prévue dans le deuxième semestre de l’année 2017 bénéficie de 17 applications comme une puce électronique. Elle pourra aussi servir de carte de santé, de permis de conduire ou même de carte bancaire», explique le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo. La Carte est valable 10 ans et comporte une puce électronique
Selon Abdoulaye Daouda Diallo, ce nouveau dispositif d’une durée de 10 ans va s’ajouter aux différentes mesures sécuritaires. «Cette nouvelle carte d’identité biométrique, pour être délivrée à tout citoyen de plus de 15 ans, va recueillir les empreintes digitales ainsi que des données de tous les citoyens de la communauté. Elle constituera un élément central dans la préservation de notre sécurité. Elle va permettre aussi de palier diverses tentatives de fraudes et d’abus sur les documents administratifs dans l’espace Cedeao», éclaire le locataire de la Place Washington.
Durant leurs interventions, les parlementaires ont salué cette initiative qui, pour Me El hadj Diouf, va contribuer à renforcer le processus unitaire dans l’espace sous régional. «C’est une mesure salutaire qui, selon moi, ne mérite pas de débat. Cette directive qui émane d’une instance supra nationale contribuera à renforcer notre intégration », affirme l’avocat-député.
De son côté, le député Maguette Diokh est revenu sur les garanties prévues pour éviter que les nouvelles cartes ne soient la cible de faussaires. «La Cedeao a prévu des mécanismes pour de délivrance de cartes biométriques très fiables. Nous avons entamé des programmes en collaboration avec les ministères de la Justice, de la Bonne gouvernance pour tenter de lutter contre toute tentative de fraude ou de falsification de ces nouvelles cartes», souligne-t-il.
LAS