Regain de violence en Casamance: Les rebelles prennent en otage 21 jeunes garçons dans la forêt de Babonda
Vingt un (21) jeunes garçons, habitants de la commune de Ziguinchor, sont tombés hier matin entre les mains d’éléments fortement armés supposés appartenir au mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc). Ces jeunes qui procédaient à la récolte de planche et du bois quand, dans leur quiétude, ils ont été attaqués dans la forêt de Babonda par ces hommes supposés rebelles. Certains parmi eux se sont retrouvés avec des doigts coupés et des les blessures occasionnées à la suite d’âpres combats de lutte que les «rebelles » ont organisé entre leurs otages.
La Casamance est encore, depuis hier, plongée dans l’émoi et dans la consternation. Les bandes armées supposées appartenir au mouvement des forces démocratique de la Casamance ont en effet repris du service. Ils ont, ce jeudi matin, pris en otage une vingtaine de jeunes qui étaient partis chercher des planches dans la forêt de Borofaye avant de sectionner les doigts de certains parmi eux. Auparavant, renseigne sous le couvert de l’anonymat un des otages, «ils nous ont encerclés avant de nous organiser des combats de lutte. Ils nous ont ceinturés avant de nous obliger à nous battre âprement entre nous. Nous nous sommes donnés comme de vrais lutteurs qui étaient dans une arène».
Et d’ajouter, «un de nos camarades a été grièvement atteint à la tête. Il est vraiment dans une situation très critique. Ces bandes fortement armées de kalachnikovs nous ont, par ailleurs, gardé le matin aux environs de 10h jusqu’au soir avant qu’ils ne nous libèrent. Les militaires en faction dans la zone alertés, se sont aussitôt dépêchés sur les lieux mais, ils avaient fini de se retirer dans la forêt touffue de Babonda. Ces hommes fortement armés étaient au nombre de quinze (15). Nous étions 21 jeunes garçons partis à la recherche de planche dans cette forêt dense et touffue. » Pour rappel, en mai 2008, trois habitants de la localité de Tampe et deux de Fanda, dans la communauté rurale de Boutoupa-Camaracounda étaient aussi tombés entre les mains d’éléments armés supposés appartenir au Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc).
Ces populations procédaient à la récolte de noix de cajou quand elles ont été attaquées par des supposés rebelles qui les ont mutilés atrocement les oreilles avant de les libérer. Quelques années après, c’est-à-dire, le 21 novembre 2011, l’un des pires drames civils de l’histoire de la guerre en Casamance, s’est produit dans le village de Diagnon, dans la forêt de Bissine.
Onze (11) jeunes garçons ont été abattus par des rebelles dans l’ancienne communauté rurale de Adeane, située département de Ziguinchor. Ces jeunes, des exploitants de bois de teck très prisé dans la zone, ont été retrouvés la mort, leurs corps criblés de balles. Un drame qui survient au lendemain d’une incursion de bandes rebelles dans le village de Kaour à quelques encablures de Diagnon.
IGFM
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