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62 milliards de francs Cfa ! C’est le montant total des créances recouvrées provenant des banques par la société nationale de recouvrement. L’information a été livrée hier, vendredi 28 avril par Me Babacar Diallo, directeur général de ladite société lors d’un séminaire sur le devenir la Snr.
«La société nationale de recouvrement a réalisé des résultats très conséquents. Nous avons recouvré sur le portefeuille originel qui provient des banques comprises dans la restructuration du secteur bancaire 62 milliards de francs Cfa. Et nous avons remboursé en termes des dépôts générés par la clientèle 38 milliards de francs Cfa. Le recouvrement de 62 milliards de francs c’est en espèce, en appui et en compensation. C’est pourquoi il ya une différence entre le montant du remboursement et celui qu’on considère comme étant recouvré », a-t-il fait savoir.
Selon lui, même si la société traverse des difficultés, elle continue toujours à exécuter les missions originelles et à recouvrer les créances des portefeuilles originelles mais aussi de nouveaux portefeuilles des créances qui ont été confiées par la suite par les banques.
«Nous avons reçu récemment un portefeuille de créance de presque 50 millions de francs Cfa de la caisse nationale de crédit agricole qui nous a été transféré par l’Etat du Sénégal. Donc, la mission est toujours d’actualité. C’est pourquoi, on voudrait maintenir ces recouvrements de créances bancaires mais aussi élargir à d’autres activités. En fait, toujours on s’est rendu compte qu’il ya d’autres créances publiques qui sont en souffrance dans ce pays. Il y a les sociétés nationales et également des établissements publics qui peinent à recouvrer leurs créance», indique-t-il.
A en croire à M. Diallo, ces créances non recouvrées constituent des pertes de ressources pour le compte du Sénégal alors que la loi 91-21 qui a créé la Snr, prévoit que l’entreprise pourrait servir d’instrument de recouvrement pour l’Etat, les établissements publics et les sociétés nationales.
A l’issue de ce séminaire, Me Babacar Diallo a informé qu’ils vont proposer des modifications aussi bien de la loi que des statuts qui régissent la société nationale de recouvrement pour lui permettre de recouvrer ses créances publiques du Sénégal.
Poursuivant, il soutient : « on s’est également rendu compte que il y a un problème même au niveau des banques privées de la place qui ont des problèmes de recouvrement de créances. Ces différentes structures bancaires de la place ont fait le déplacement pour discuter avec la Snr de la possibilité de lui confier ces portefeuilles à recouvrer ». Selon lui, cela contribuerait à assainir davantage le secteur bancaire privé.
Présidant la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, Birima Mangara, Ministre délégué auprès du Ministre de l’économie, des finances et du plan en charge du budget a souligné la nécessité de réfléchir sur le devenir de cette société nationale de recouvrement qui a été créée en 1991.
« Nous en sommes aujourd’hui à un niveau où il faut réfléchir sur le devenir de cette société dans un contexte où le dispositif juridique a entamé les pouvoirs d’exercices et d’exécution de l’Ohada et du code pénal des impôts qui font que la Snr a presque perdu son immunité d’exécution. C’est une société importante dans le dispositif financier du Sénégal. On pense aujourd’hui en tant que gouvernement, elle peut accomplir d’autres missions à l’aune de l’efficacité qu’on a constaté dans ses missions originelles tout comme dans la prise en charge des portefeuilles qui lui ont été confiés », soutient-il