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‘’Il nous arrive de ne distribuer aucune carte pendant toute une journée, comme ça était le cas avant le premier tour de la présidentielle. Puis nous avions enregistré cependant un grand rush pendant les trois jours qui ont précédé le scrutin (le 26 février dernier)’’, a-t-il dit.
Selon M. Cissé, ‘’la situation peut être la conséquence de la décision prise par le sous-préfet le 2 février de diviser le centre en trois sous-centres installés dans certains villages polarisés par la communauté rurale’’.
‘’Entre le 8 et le 11 mars, nous n’avons enregistré que quatre cartes de distribuées. Depuis ce matin, nous constatons quand même un peu de mieux avec neuf cartes distribuées’’, a-t-il noté.
Galaye Cissé ne désespère pas de voir des retraits massifs s’opérer. ‘’Les week-end, nous nous déplaçons dans les 22 villages que polarisent la communauté rurale pour procéder à des distributions. Nous enregistrons parfois avec ces déplacements des records parfois avec 300 cartes de retirées par jour’’, a-t-il précisé.
Outre ces retraits, M. Cissé mise aussi sur l’habitude des Sénégalais à attendre le dernier moment pour récupérer leurs cartes. ‘’Entre le 22 et le 25 février à l’approche de le scrutin, nous distribuions en moyenne plus de 150 cartes par jour’’, a-t-il signalé.
Bambilor est une des quatre collectivités issues de la réforme de l’ancienne communauté rurale de Sangalkam. Ici toutes les cartes d’électeurs sont rééditées. Ce qui fait un total de 14. 876 cartes d’électeur à distribuer dans les trois centres que compte la communauté rurale.
(APS)