-
Technologie : WhatsApp cessera de fonctionner sur des millions de téléphones à partir du 1er février.
-
Le Sénégal occupe la 7ème place de la liberté de la presse en Afrique
-
Résultats de la presidentielle: les journalistes avaient raison
-
Journalistes-politiciens passés à la loupe par des spécialistes : Réquisitoire !
-
Musique-Télévisions: La télévision du Groupe de presse de Coumba Gawlo très bientôt opérationnelle, annonce l'artiste
L’Office annonce ainsi que les libéraux du Parti démocratique sénégalais (PDS) dont le candidat n’a pas réussi à se faire réélire à l’issue du scrutin de dimanche seront en congrès samedi, avec ‘’en messie’’ Idrissa Seck, candidat recalé dès le premier tour de la présidentielle.
‘’La grande équation’’, titre le journal en allusion à la recomposition, après la défaite du président sortant et l’élection de Macky Sal dont le triomphe équivaut en même temps à la fin de la carrière politique de bien des barons de l’opposition sénégalaise.
‘’La victoire de Macky Sall sur le +vieux+ routier Abdoulaye Wade marque la fin d’une époque et l’avènement d’une autre. Celle d’une classe politique nouvelle, symbolisée par l’émergence de jeunes, au détriment de +dinosaures+, présents sur la scène politique depuis l’indépendance’’, analyse-t-il.
‘’Des Sénégalais estiment que la vieille garde a fait son temps et devrait céder la place aux plus jeunes. Une +refonte+ de la classe politique est ainsi proposée’’, ajoute L’Office, se demandant dans son billet du jour si l’élection de Macky Sall à la magistrature suprême va ‘’précipiter l’implosion de certains partis politiques’’.
En tout cas, au Parti démocratique sénégalais (PDS), une ‘’fronde s’organise pour mettre Idy en selle’’, rapporte Walfadjri. Il précise même que des responsables comme Ahmed Fall Braya (Saint-Louis), Mouhamadou Lamine Massaly et Marie-Thérèse Diédhiou (Thiès) sont ‘’à la manœuvre’’ pour cela.
Après la défaite du 25 mars, des responsables libéraux de Thiès ‘’ont vite fait de sécher leurs larmes pour regarder en face la situation et envisager des solutions aptes à éviter un naufrage qui sonnerait le glas de leur formation politique’’, écrit Walfadjri.
‘’Des solutions qui passeraient inexorablement par une remobilisation des troupes pour faire face aux prochaines élections législatives mais aussi le choix d’un nouveau leader comme Idrissa Seck à la tête du PDS’’, poursuit l’aîné des quotidien du groupe privé Walfadjri.
‘’Qui va hériter du PDS ?’’, se demande Le Pays, annonçant pour samedi un congrès de ‘’remobilisation des troupes’’. ‘’Le peuple du Sopi souhaite l’organisation de primaires’’, ajoute cependant le journal, affichant à sa une photo du président défait.
Pour Sud Quotidien, ‘’Abdoulaye Wade vise la cohabitation’’ après sa défaite à la présidentielle. Selon le journal, ‘’le désormais ancien président de la République et +nouveau chef de file+ de l’opposition a engagé la bataille de la reconquête du pouvoir’’.
‘’Une reconquête qui passe d’abord, selon lui, par les élections législatives du 17 juin 2012. En perspective de ces échéances, le secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (PDS) a convoqué le congrès d’investiture de son parti le samedi 31 mars’’, note Sud Quotidien.
Le président Wade lui-même ‘’veut confectionner la liste pour les législatives’’, précise le quotidien Siweul. ‘’Une alternance générationnelle en marche ?’’, s’interroge le journal, avant de donner une réponse partielle : ‘’Le PDS va vers de profondes mutations, c’est pour apporter ces changements et réorganiser son parti’’ en direction des ‘’échéances futures, que le secrétaire général national du PDS consent à rester à la tête de son parti’’.
‘’Abdoulaye Wade, tête de liste aux élections législatives prévues au mois de juin prochain ? Ce n’est pas du tout une vue de l’esprit. Dans certains cercles du Parti démocratique sénégalais (PDS), la question est posée avec tout le sérieux du monde ‘’, rapporte Walf Grand-place.
‘’Car nombreux sont les responsables libéraux qui pensent que sans Wade aux législatives, le PDS risque de ne plus se relever après la défaite au second tour de la présidentielle’’. Suffisant pour que Walf grand-place évoque des incertitudes sur ces prochaines consultations électorales.
Les quotidiens L’As et Focus relèvent que le président sortant va présider ce jeudi son dernier conseil des ministres à, l’occasion de laquelle il fera ses adieux aux membres du gouvernement. ‘’Il passe le témoin, lundi prochain, à, son successeur Macky Sall, devenu quatrième président de la République, après avoir été l’un de ses Premiers ministres’’, précise Focus.
Pendant ce temps, le président nouvellement élu Macky Sall, ‘’sur-sécurisé’’ avec un grand renfort de la gendarmerie de la BIP (Brigade d’intervention polyvalente), selon Le Populaire, se cherche un Premier ministre. ‘’Macky veut Jacques Diouf comme Premier ministre’’, affirme ainsi L’Observateur, en allusion à l’ancien directeur général sénégalais e la FAO.
‘’Le président Macky Sall accélère ses consultations en vue de la formation du gouvernement. Les premières confidences révèlent les premières tenaces’’, écrit le quotidien du Groupe Futurs Médias. Ce que semble confirmer le quotidien Enquête, titrant : ‘’Les cibles de Macky. Jacques Diouf et Cheikh Tidiane Mbaye dans le viseur’’.
‘’Le président Macky Sall poursuit ses consultations pour la formation de son prochain gouvernement. Et le nouvel homme fort du Sénégal a plusieurs noms sur ses tablettes si ce n’est qu’il a l’embarras du choix. Mais Enquête est en mesure de dire que le prochain Premier ministre serait issue des rangs de la société civile sénégalaise’’, écrit Enquête.
Le quotidien Enquête ajoute ensuite que ‘’parmi les noms qui circulent dans l’entourage de Macky Sall, figure celui de l’ancien directeur général de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Jacques Diouf’’.
Alors que rewmi quotidien annonce que Macky Sall a rencontré Nafi Ngom Keïta, la patronne de l’Inspection générale d’Etat (IGE) pour d’éventuels audits, le quotidien La Tribune présente à sa une les ‘’têtes à couper’’. Il cite Harona Sy (commissaire central de Dakar), Cheikh Tidiane Diakhaté (président du Conseil constitutionnel), Babacar Diagne (Radiotélévision sénégalaise) et Seydina Kane (directeur général de la SENELEC).
(APS)