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Une partie des journaux reçus samedi à l’APS, et pas seulement les quotidiens sportifs, ouvre ainsi sur la lutte, via le combat dit de la clarification devant opposer dimanche Eumeu Sène à Lac de Guiers 2.
La dernière confrontation entre ces deux lutteurs avait été soldée par un match nul ‘’qui avait laissé un arrière-goût’’ qu’ils se sont promis d’effacer demain dimanche, signale Walf Sports.
Eumeu Sène ‘’n’a plus touché le sol depuis 2004’’, alors que Lac de Guiers 2 ‘’n’avance plus depuis sa victoire sur Moustapha Guèye, le 1er mars 2009, note Walf Sports selon qui ce combat est ‘’d’une importance capitale pour les deux lutteurs qui pourraient en profiter pour hériter de Yekini avant qu’il ne raccroche’’.
L’arène sénégalaise va vibrer dimanche !’’, prédit Le Pays au quotidien. Eumeu Sène et Lac de Guiers 2, ‘’parmi les plus doués de leur génération, avec des palmarès somme toute élogieux, vont solder leur différend, histoire de clarifier les choses’’, écrit-t-il à ce sujet.
La lutte s’impose plus loin aux quotidiens, avec la dernière sortie du ‘’roi des arènes’’ Yekini qui a rencontré la presse la veille pour s’expliquer sur son duel oral avorté avec son adversaire du 22 avril prochain Balla Gaye 2.
‘’J’ai déploré la manière par laquelle la presse a traité l’information par rapport à mon comportement à Thiès’’ où devait se tenir mercredi le face-à-face entre les deux lutteurs. ‘’Je réitère que je n’ai pas boudé. J’ai cru avoir rempli ma part du contrat qui me liait au promoteur’’, a déclaré Yakhya Diop dit Yekini cité par La Tribune.
‘’On nous avait convoqué à 20h et j’étais à Thiès avant l’heure, plus précisément à 19h 30 minutes. (…). A 21h 30 minutes, j’étais dans le stade, jusqu’à 22h 30 minutes’’, mais balla Gaye 2 n’était pas arrivé, a-t-il expliqué pour justifier son départ du stade sans avoir fait face-à-face avec son adversaire.
‘’Je me suis renseigné au préalable, je serai le vainqueur’’ de cette confrontation, a affirmé Yekini dans des propos rapportés par Le Populaire. Selon d’autres journaux dont L’Observateur et Walf Grand Place, le chanteur a eu un ‘’clash’’ avec un animateur célèbre accusé notamment d’avoir pris partie pour son adversaire.
Même occupés par ce week-end de lutte, la presse ne relègue pas tout à fait au second plan l’actualité politique régulièrement traitée en priorité en particulier depuis la campagne électorale pour la dernière présidentielle.
A ce titre, Le Soleil et Sud Quotidien annoncent tous les deux que la classe politique dans sa majorité semble s’accorder sur un report des législatives, initialement prévues le 17 juin prochain. ‘’Un projet de loi sera soumis au Parlement’’, dans ce sens, précise Le Soleil.
‘’C’était le souhait du nouveau président de la République, Macky Sall, de repousser les législatives de 15 jours. Hier, une grande majorité des acteurs politiques est tombée d’accord pour tenir ces élections au premier juillet prochain’’, écrit ce journal.
‘’Par conséquent, le délai de dépôt des titres de coalition et des listes de candidatures est reporté à une date ultérieure et sera communiquée ultérieurement’’, poursuit Sud Quotidien, citant une communiqué de la Direction générale des élections (DGE).
S’agissant des derniers échos de la présidentielle, Walf Grand place rapporte que l’ancienne ministre de la Culture, du Genre et du cadre de vie Awa Ndiaye ‘’laisse des casseroles’’ à son successeur Youssou Ndour, nommé à ce poste à la faveur de l’élection de Macky Sall à la présidence de la République.
‘’Les contrats à durée indéterminée (CDI) signés en catimini au ministère de la Culture existent bel et bien. Mieux, ils ont pris effet à partir du 1er mars 2012, c’est-à-dire juste après le premier tour de la présidentielle. Et les principaux bénéficiaires de ces contrats de travail sont des agents du Grand Théâtre cher à Wade’’, rapporte le journal.
‘’La razzia des grands bandits’’, titre de même Le Quotidien. ‘’Les révélations en série laissent subodorer le pire : attribution d’une quatrième licence de téléphonie, pillage du palais présidentiel, de certains ministères. Ces comportement relèvent d’un grand banditisme d’Etat’’ et impliquerait le défunt régime libéral, selon ce journal.
Walfadjri et L’Observateur se font l’écho de confidences de membres du Conseil constitutionnel ‘’sur plusieurs questions parmi lesquelles les voitures supposées offertes par Wade, les salaires faramineux (de ses membres), les péripéties de la candidature de Wade et l’invalidation de celle de Youssou Ndour’’. ‘’Les cinq +sages+ vident leur sac’’, titre ainsi le premier des deux journaux cités.
Le second estime les juges constitutionnels ‘’soulagés’’ par la tournure apaisée des dernières élections, ‘’loin des moments invivables, où les +cinq sages+ étouffaient sous le, poids de la suspicion, des invectives, des insultes’’.
Le Conseil constitutionnel a été mis au-devant de l’actualité par sa décision confirmant la validation de la candidature de Me Wade pour un troisième mandat à la tête du pays. Cette décision était contestée par une grande partie de l’opinion et des spécialistes de la chose constitutionnelle.
S’y ajoute que dans le même contexte, la presse avait fait état d’une revalorisation salariale de ses membres à hauteur de 5 millions de francs CFA et de limousines à eux offertes.
La revalorisation salariale ne concernerait que le président du Conseil constitutionnel et les limousines en question étaient également destinées à d’autres secteurs de l’administration publique, selon les sources citées par les deux quotidiens.
(APS)