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‘’Macky en selle’’, affiche Sud Quotidien à travers sa manchette consacré au passage de témoin entre Me Wade et son successeur, lors d’une cérémonie au Palais de la République, ‘’sous le regard de leurs familles respectives, de leurs militants et sympathisants, venus leur rendre hommage’’.
Selon Thiey Le Journal, cette cérémonie s’est déroulée ‘’dans une ambiance des grands jours’’. ‘’Toutefois, rapporte le quotidien, cette belle harmonie festive, très riche en couleur, a été entachée par un lourd et pesant sentiment de tristesse, nourri par certains de ces nombreux dakarois qui ont fait le déplacement (…) afin de rendre hommage à Me Wade en tant que chef d’Etat’’.
‘’Son excellence s’installe’’ et reçoit ‘’la clé’’ du pays de son prédécesseur, rapporte Rewmi. ‘’C’est officiel. Depuis hier (lundi), Macky Sall est devenu le quatrième Président de la République du Sénégal’’, à l’issue d’une cérémonie d’investiture ‘’très sobre’’ au cours de laquelle il ‘’s’est contenté de prêter serment, sans faire de discours’’.
‘’La République sur les épaules de Macky Sall’’, souligne L’AS selon qui le nouveau gouvernement du président élu devrait être connu ce mardi. Le journal revient en même temps sur la prestation de serment de Macky Sall et la passation de pouvoir avec son prédécesseur.
Plutôt une ‘’passation de sévices’’, estime Le Quotidien à sa une. ‘’En lui passant le témoin hier, Abdoulaye Wade a non seulement cédé le pouvoir présidentiel à Macky Sall, mais il lui a aussi légué d’énormes difficultés à gérer’’, écrit le journal.
‘’Et à ce titre, ajoute le Quotidien, il y a urgence car il s’agit de trouver dans les plus brefs délais près de 200 milliards pour gérer certaines demandes très fortes’’, compte non tenu selon ce journal de la nécessité de ‘’rétablir l’autorité de l’Etat (…)’’.
‘’Bienvenue en Sénégalère’’, affiche Enquête dont le titre constitue également un clin d’œil aux difficultés qui attendent le nouveau président. ‘’ En attendant qu’il entre vraiment dans les oripeaux de la fonction de Président de la République, qu’il choisisse ses collaborateurs, qu’il prenne concrètement la mesure des défis qu’il s’est engagés à relever, on peut avoir pitié de lui s’il est décidé à travailler au bonheur des Sénégalais’’, écrit-t-il.
Mais selon Le pays au quotidien, Macky Sall a déjà pris ‘’en catimini’’ ses premières mesures. ‘’En effet, des dispositions dites conservatoires sont tombées à la Présidence : tous les contrats sont résiliés et les personnels sont invités à remettre les clés des véhicules entre autres privilèges’’.
Direct Info également ouvre sur ‘’Ces pièges qui guettent Macky (Sall)’’. ‘’C’est la ruée vers le +Macky+. Le tout nouveau président de la République est assailli de toutes parts. Militants, transhumants, souteneurs et lobbyeurs invétérés se bousculent au portillon du locataire de l’ex-avenue Roume’’, note le journal, avant de s’interroger : ‘’Macky Sall saura-t-il rationnaliser ses rapports au profit de l’intérêt supérieur de la nation ?’’.
Seulement, le nouveau président élu prévient déjà, selon L’Observateur se faisant l’écho d’une de ses premières déclarations. ‘’Je ne peux pas tout faire’’. D’où ce tire du quotidien du groupe futurs médias. ‘’Installé, Macky Sall met la pédale douce’’.
De nombreux quotidiens, à l’image du Populaire, jugent par ailleurs que le président du Conseil constitutionnel Cheikh Tidiane Diakhaté a gâché la fête par le discours tenu par lui lors de la prestation de serment de Macky Sall. ‘’Cheikh Tidiane Diakahté solde ses comptes au mauvais endroit au mauvais moment’’, note Le Populaire.
Le Conseil constitutionnel a été contesté tout au long de la campagne électorale à travers notamment sa décision validant la candidature du président sortant pour un troisième mandat à la tête du pays. Une grande frange de l’opinion ainsi que la quasi-totalité des experts en matière constitutionnelle soutenaient que Wade ne pouvait briguer un troisième mandat au vu des dispositions de la Constitution.
‘’Diakhaté règle ses comptes avec Macky et les autres’’, renchérit Walfadjri, soulignant que la ‘’tonalité’’ du discours du président du Conseil constitutionnel ‘’exhalait (…) un parfum, sinon de justification, du moins de règlement de compte. L’occasion faisant le larron, Cheikh Tidiane Diakhaté a vidé son sac sur ses détracteurs’’.
(APS)