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Institution, droit et libertés
Parlant des institutions, le rapport souligne que la « gouvernance institutionnelle est caractérisée par une origine lointaine du déséquilibre des pouvoirs en faveur d’un Président de la République omnipotent et doublement surdéterminant par rapport aux autres pouvoirs et au sein de l’exécutif mais à la responsabilité introuvable et à la révocabilité exclue ». Il parle aussi d’un « Parlement aux ordres, une justice à l’indépendance plus fictive que réelle, fortement soupçonnée de ne pas être épargnée de la corruption, et inspirant un faible consentement à l’autorité de la chose ». A cet effet, les membres des Assises nationales s’engagent à sacraliser la Constitution par les procédures rigides d’amendement. Et de créer une grande charte des libertés et de la démocratie, d’équilibrer les trois pouvoirs par des régimes et procédures appropriées.
Economie et finances publiques
L’économie sénégalaise est caractérisée, selon les conclusions des Assises nationales, par une « croissance insuffisante pour faire reculer la pauvreté de façon significative, un endettement en reconstitution accélérée. Des déséquilibres récurrents en matière de finances publiques, de comptes extérieurs, d’inflation et de création d’emplois ». Pour développer le secteur, le changement des paradigmes de production et d’insertion à l’économie mondiale s’avère nécessaire, souligne le rapport des Assises nationales. De même que « Promouvoir un patriotisme porteur d’émancipation économique et de progrès social »
Agriculture et aménagement du territoire
Selon Mamadou Lamine Loum, depuis 1960, l’on observe le triplement du nombre d’agriculteurs contre la baisse de moitié de la part de l’agriculture dans la richesse nationale. Et une dépendance alimentaire le plus souvent en progression régulière à quelques exceptions près (riz, blé, fruits). L’agriculture est le parent pauvre des politiques de développement et peine à être le socle du développement rural selon M. Loum. Toutefois, les conclusions des Assises nationales, soulignent qu’il faut ériger un minimum local partagé, accessible à tous les terroirs et toutes les communautés en matière d’infrastructure et de services de bases.