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Une fois de plus, Joseph Kabila a pris tout le monde de court. Alors que certains de ses proches confiaient, quelques heures plus tôt, que la publication du nouveau gouvernement ne saurait intervenir avant la fin des négociations directes entamées avec le Rassemblement de l’opposition – des pourparlers censés reprendre le 21 décembre -, le chef de l’État congolais, dont le second mandat constitutionnel est arrivé à son terme lundi 19 décembre, a signé le même jour l’ordonnance nommant les membres de la nouvelle équipe gouvernementale.
Mais c’est dans la confusion la plus totale que cette ordonnance présidentielle a été annoncée peu avant minuit sur la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC). Sa lecture à la télévision publique a coïncidé avec des tirs à l’arme automatique entendus dans certains quartiers populaires de la ville de Kinshasa, où des riverains n’ont pas attendu minuit pour signifier au président Joseph Kabila, par des coups de sifflets et autres tintamarres, que son dernier quinquennat est arrivé à échéance. Un gouvernement au masculin Qu’à cela ne tienne, le gouvernement qui sera dirigé par le Premier ministre Samy Badibanga est composé de 67 ministres dont trois vice-Premiers ministres et sept ministres d’État. Tous des hommes. Dans l’ensemble, 60 ministères sont occupés par des hommes !
L’on ne compte que quatre ministres (Wivine Mumba Matipa au Portefeuille, Marie-Louise Mwange au Genre, Enfants et Famille, Martine Ntumba Bukasa au Développement durable, Marie-Ange Mushobekwa aux Droits humains) et trois vice-ministres (Nathalie Mbul Asung au Commerce extérieur, Ngoma Bishumu à l’Économie, Maguy Rwakabuba à la Santé) de sexe féminin.
Mais c’est dans la confusion la plus totale que cette ordonnance présidentielle a été annoncée peu avant minuit sur la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC). Sa lecture à la télévision publique a coïncidé avec des tirs à l’arme automatique entendus dans certains quartiers populaires de la ville de Kinshasa, où des riverains n’ont pas attendu minuit pour signifier au président Joseph Kabila, par des coups de sifflets et autres tintamarres, que son dernier quinquennat est arrivé à échéance. Un gouvernement au masculin Qu’à cela ne tienne, le gouvernement qui sera dirigé par le Premier ministre Samy Badibanga est composé de 67 ministres dont trois vice-Premiers ministres et sept ministres d’État. Tous des hommes. Dans l’ensemble, 60 ministères sont occupés par des hommes !
L’on ne compte que quatre ministres (Wivine Mumba Matipa au Portefeuille, Marie-Louise Mwange au Genre, Enfants et Famille, Martine Ntumba Bukasa au Développement durable, Marie-Ange Mushobekwa aux Droits humains) et trois vice-ministres (Nathalie Mbul Asung au Commerce extérieur, Ngoma Bishumu à l’Économie, Maguy Rwakabuba à la Santé) de sexe féminin.