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Pour cette troisième et dernière journée de veillée funéraire, le cercueil du défunt avait été exposé pendant plusieurs heures dans une vaste salle mise à disposition de la famille Tshisekedi par la ville de Bruxelles, à proximité du célèbre site de l’Atomium, dans le nord de la capitale.
Les visiteurs sont venus de Belgique, mais aussi de France, du Royaume-Uni ou encore d’Allemagne. Patientant parfois pendant des heures, ils ont fait la queue avant de pouvoir s’incliner sur le cercueil surélevé, entouré de couronnes de fleurs et de portraits du défunt, montrant Étienne Tshisekedi coiffé de son éternelle casquette.
« Notre icône »
Chants religieux et partisans se sont succédé dans une atmosphère parfois festive, malgré les nombreux yeux mouillés de visiteurs de tous âges. « C’est notre icône, témoigne Armand Moke, venu de la région de Dortmund en Allemagne, à plus de 200 km. C’est un monsieur qui a combattu pendant une trentaine d’années pour instaurer la démocratie pour notre pays ».
« On a perdu vraiment un papa”, répète Pélagie, 50 ans, qui a fait le déplacement depuis Anvers (nord de la Belgique), où elle vit depuis dix ans. « C’est un héros, ce qu’il a fait au Congo, personne ne peut le faire, souligne-t-elle, sans cacher son inquiétude. Qui va le remplacer ? »
« On a investi beaucoup d’espoir dans le dialogue » engagé en RDC pour une transition politique, dans lequel Étienne Tshisekedi jouait un rôle-clé, « on se disait qu’on était presque au bout du tunnel », explique Jean-Pierre Mukendi, originaire lui aussi du Congo, et prêtre dans une paroisse du Brabant Wallon (centre) depuis 17 ans.
« Son esprit reste parmi nous »
Les Congolais perdent « un fédérateur, un rassembleur », dit-il pour expliquer l’inquiétude des partisans du défunt. « Nous traversons un moment d’incertitudes, mais nous gardons espoir », assure-t-il cependant.
Dans la grande salle de la veillée, un orateur prend le micro : « Il est mort mais son esprit reste parmi nous. Nous perpétuerons son héritage », lance-t-il, avant de faire acclamer la veuve de « Tshishi », présente au côté de son fils Félix. L’irréductible opposant s’est éteint mercredi dans une clinique de Bruxelles après avoir quitté huit jours plus tôt pour des soins la RDC, où il participait aux négociations sur la mise en place d’une transition politique après la crise provoquée par le maintien au pouvoir de Joseph Kabila.
Les autorités congolaises ont annoncé vouloir organiser des « funérailles dignes d’un ancien Premier ministre » pour l’éternel opposant, dont la date du transfert de la dépouille en RDC n’est pas encore connue.
Les visiteurs sont venus de Belgique, mais aussi de France, du Royaume-Uni ou encore d’Allemagne. Patientant parfois pendant des heures, ils ont fait la queue avant de pouvoir s’incliner sur le cercueil surélevé, entouré de couronnes de fleurs et de portraits du défunt, montrant Étienne Tshisekedi coiffé de son éternelle casquette.
« Notre icône »
Chants religieux et partisans se sont succédé dans une atmosphère parfois festive, malgré les nombreux yeux mouillés de visiteurs de tous âges. « C’est notre icône, témoigne Armand Moke, venu de la région de Dortmund en Allemagne, à plus de 200 km. C’est un monsieur qui a combattu pendant une trentaine d’années pour instaurer la démocratie pour notre pays ».
« On a perdu vraiment un papa”, répète Pélagie, 50 ans, qui a fait le déplacement depuis Anvers (nord de la Belgique), où elle vit depuis dix ans. « C’est un héros, ce qu’il a fait au Congo, personne ne peut le faire, souligne-t-elle, sans cacher son inquiétude. Qui va le remplacer ? »
« On a investi beaucoup d’espoir dans le dialogue » engagé en RDC pour une transition politique, dans lequel Étienne Tshisekedi jouait un rôle-clé, « on se disait qu’on était presque au bout du tunnel », explique Jean-Pierre Mukendi, originaire lui aussi du Congo, et prêtre dans une paroisse du Brabant Wallon (centre) depuis 17 ans.
« Son esprit reste parmi nous »
Les Congolais perdent « un fédérateur, un rassembleur », dit-il pour expliquer l’inquiétude des partisans du défunt. « Nous traversons un moment d’incertitudes, mais nous gardons espoir », assure-t-il cependant.
Dans la grande salle de la veillée, un orateur prend le micro : « Il est mort mais son esprit reste parmi nous. Nous perpétuerons son héritage », lance-t-il, avant de faire acclamer la veuve de « Tshishi », présente au côté de son fils Félix.
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