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C'est ce qu'indique, selon La Tribune, une source bien introduite qui ajoute même que Macky Sall et son ministre de la Justice, Mimi Touré, ne dansent plus le même tempo sur la question.
En effet, cette question aurait été « au centre d'une rencontre entre la ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Mme Aminata Touré et le chef de l'État, Macky Sall. Mais elle n'a pas permis de satisfaire l'exigence populaire qui veut que les noms des personnes qui ont donné de l'argent, pour échapper au sabre de la justice, soient connus de l'opinion», précise la même source.
Du coup, les courtiers de la République entrent en jeu.
Pourtant, dans la traque des biens mal acquis, autant les acteurs de la justice qui mènent l'opération que les populations ont besoin de connaître qui a donné quoi et pour quel montant détourné il a accepté de transiger.
Au lendemain du déclenchement de la procédure contre les détenteurs de biens mal acquis, les autorités, via le ministère de la Justice, avaient déclaré que « tout se fera dans la transparence ».
Le lien qui s'établit entre l'exigence de la publicité est celle d'une législation rationnelle, faite de normes générales et abstraites était à leurs yeux, décisif pour contrer une partie importante des plaidoyers, qui se ferait, pour la transparence.
Mais au fur et à mesure que la traque se poursuit, ces mêmes autorités ajoutent que ceux d'entre les individus visés, qui accepteraient de transiger, ne feront pas l'objet de poursuites.
Plus tard, c'est la ministre de la Justice elle même, qui montait au créneau pour révéler que de l'argent avait été versé.
Plus grave encore, note notre confrère, une source au fait de certaines négociations indique que le manque de clarté auquel les autorités ne semblent pas vouloir remédier, est en train d'instaurer au cours de la République, une nouvelle race de courtiers dont la mission spontanément inventée, consiste à se rapprocher de certains dignitaires de l'ancien régime, pour les inviter à la négociation.
seneweb