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‘’Nous allons faire une très grande manifestation. La finale de la coupe du maire est un moment de communion. Depuis 2012 que j’ai remplacé le Président Macky Sall, nous avons misé sur une bonne organisation : l’équipe vainqueur remporte 1,5 million, le vaincu 1 million. C’est aussi un moment de remettre des subventions aux équipes de handball et de basket.’’
Beach soccer
‘’L’équipe de beach soccer ne peine pas à rentrer, il faut qu’on soit clair. Nous sommes en Afrique et je ne suis pas dans la langue de bois. Je suis un humain qui peut se tromper ou faire des choses qu’on peut critiquer d’une manière ou d’une autre. Depuis qu’on est là, on se bat pour mettre l’équipe dans de bonnes conditions. Pour savoir ce qu’on a fait, il faut convoquer l’histoire. Pour le beach soccer, c’était une question qui n’était gérée que par la Fédération (sénégalaise de football). Parce que c’est cette année que la Caf a pris le beach soccer comme une compétition régulière. C’était la deuxième édition (de Can). On a pris plusieurs fois (4) cette coupe. Si le beach soccer était au centre de nos activités ou relégué au second plan… vous le savez. J’ai parlé hier (mardi) à Chita (Ibrahima Ndiaye, manager de l’équipe nationale, ndlr) pour lui dire : ‘Chapeau ! Parce que la patience et l’engagement ont permis aujourd’hui d’avoir ce que tu voulais’. Il était parmi les rares responsables qui croyaient au beach soccer. Ces résultats sont tout à son honneur. La Fédération (sénégalaise de football) a pris la décision d’accompagner la discipline en y mettant les moyens. Mais cette année, quand on fait une lecture lucide de la situation, l’Etat du Sénégal, à travers le ministère des Sports, a mis la main à la pâte. C’est pourquoi, lors des éliminatoires, c’est un avion militaire qui a pris en charge le voyage au Cap-Vert. Pour la phase finale, nous avons pris en charge le transport international. Que personne ne se trompe, la difficulté des compétitions internationales, c’est le transport parce que ça coûte cher. En y allant, Chita a dit que nous allons remporter la coupe pour faire oublier ce qu’on a vécu en Angola (Can handball). Donc, c’est en solidarité entre disciplines. Pour tout responsable, le plus important est d’orienter toutes nos discussions vers les perspectives. Parce qu’on a une compétition très importante qui arrive – la Coupe du monde de beach soccer – mais on ramène des polémiques qui n’étaient pas vraies. J’ai appelé Chita, Ngalla Sylla, les deux délégués fédéraux. Au moment où tout le monde disait qu’on les avait sortis de leur hôtel, qu’ils étaient mal logés, ils étaient en train de prendre le thé avant d’aller jouer un match de gala. En Afrique, même les ministres, pour aller dans un pays, font le tour du continent parce qu’il n’y a pas de vol régulier. Quand on rate son avion, il faut tout reprogrammer.’’
Vol retour
‘’La finale devait avoir lieu à 16 heures. Pour des questions d’organisation, elle a été décalée de 2 heures. Ils ont joué et ont raté le vol qui devait les ramener. Le lendemain, il y avait possibilité de revenir mais tout le monde ne pouvait avoir de la place. Ils m’ont demandé l’autorisation de ramener 10 ou 12 joueurs mais j’ai dit non. C’est un groupe qui est parti et il n’a qu’à rentrer ensemble. Ils sont dans leur hôtel et pris en charge totalement. Parce que le chargé d’affaires économiques de l’ambassade est un Fatickois. Si on n’est pas là-bas, c’est la représentation diplomatique qui doit nous remplacer. Ils ont fait l’essentiel et ils vont rentrer par vol direct. Nous ne faisons pas de discrimination. Chaque discipline est traitée avec respect. C’était un moment de joie et il ne faudrait pas dénaturer leur victoire. Même l’Égypte, qui n’a pas joué la finale, n’est rentrée qu’hier (mardi). Le président de la République nous a dit de tout faire pour accompagner nos représentants. On ne gagne rien en mettant nos compétiteurs dans de mauvaises conditions. On ne scie pas la branche sur laquelle on est assis. Au moins, il y a quelque chose qu’on nous doit, c’est de voir notre dynamique. Quand j’entends à la radio dire que nos joueurs sont expulsés de leur hôte, ça fait mal.’’
Récompenses des sportifs
‘’La première récompense pour tout athlète qui porte le maillot national, c’est la victoire. Tout le reste, ce sont des choses qui viennent après. On ne doit pas dire qu’on va gagner pour avoir un appartement. Ce n’est pas normal, ça ne fait pas partie de ce que l’on est en train de faire. Quand on se bat pour son pays, ça doit être un engagement patriotique. Quand on élabore une fiche, par exemple avec la Coupe d’Afrique, nous savons ce qu’il faut avant. Il y a un travail méticuleux pour savoir combien s’élèvent les primes jusqu’à la finale. Est-ce que quand on va jouer la Can on va dire : ‘quand on gagne, c’est un appartement d’un tel standing ?’ Ça ne se fait pas. C’est au président de la République d’apprécier, s’il y a une victoire. J’invite tout le monde à ne pas penser à ça, ne pas en faire une priorité. Si on continue comme ça, le président de la République passera tout son temps à recevoir des athlètes. Il ne va pas travailler dans d’autres domaines. Quand il y a un arrêté qui dit qu’on aura ceci en cas de médaille d’or ou d’argent, c’est une réclamation valable. Nous sommes en train de travailler pour réparer cette injustice. Notre combat est qu’il n’y ait plus d’injustice. C’est pourquoi on veut régler la question des stades régionaux de Kédougou, Kaffrine, Sédhiou.’’
Infrastructures
‘’C’est dans nos plans de raser le stade Demba Diop. Quand on aura un autre, il faudra y penser pour y mettre une infrastructure de dernière génération. Quand on investit quelque part, on suit le travail.
Le problème des projecteurs de Léopold Senghor, je pense que c’en est pas un. On a joué notre dernier match international ici. S’il y avait un problème, on aurait pu y jouer. C’est un incident, on a donné des instructions pour que la maintenance soit faite.
Pour l’inauguration du stade Alassane Djigo, elle ne se fera plus le 29 décembre mais ce sera avant la Can parce que le Président va être présent pour couper le ruban.’’
Projecteurs grillés de LSS
‘’Pour ce qui est des projecteurs (du stade Léopold Sédar Sengor), ce serait plus regrettable que si c’était un match officiel. Cela arrive dans les maisons. Un court-circuit peut arriver car les projecteurs demandent beaucoup d’énergie. Il y a une partie de Sénégalais qui voient le rouge partout. On pense que c’est insignifiant d’avoir un stade pareil. Pourtant, on pensait qu’on n’allait pas recevoir de matchs internationaux à une certaine époque. Ici au moins, on reconnaît qu’il y a l’une des plus belles pelouses. Il faut valoriser nos acquis même si on a des ambitions.
Le cas de vol lors du gala de foot (Afrivac du samedi 17 décembre) n’est pas du ressort du ministère ni du directeur du stade. Il y a un cahier des charges qui répond à des critères. Si vous organisez une soirée, faites tout pour que quelqu’un ne rentre pas quand il n’a pas de billet.’’
Performances en baisse aux JO
‘’On n’a pas fait un excellent parcours, il y a eu beaucoup de difficultés mais on a fait une lecture large quand on est rentré, d’où la ‘Génération 2024’ mais aussi les conventions d’objectifs. J’avais dit que les directeurs nationaux des disciplines devraient être mieux connus sur le plan national qu’international. Ces conventions poussent les fédérations à investir la base.
En réalité, les Coupes d’Afrique, cela arrive tous les deux ans. Il faut un maillage qui se fasse au jour le jour. La démocratisation du sport, c’est faire en sorte que les opportunités soient données aux autres.’’
Handball
‘’En réalité, cette discipline a connu beaucoup de difficultés, il était complètement mort au Sénégal. Seydou Diouf et ses amis ont fait un travail de titan pour faire en sorte qu’il y ait des équipes nationales. L’image de l’Afrique doit être préservée. Tout pays qui participe à ces joutes a beaucoup investi. Pour une question d’interprétation des textes, le Sénégal a été éliminé. Doungou Camara joue avec l’équipe depuis 3 ans. La pratique veut qu’on rejette les passeports de ceux qui ne sont pas sélectionnables. Le texte dit qu’on ne peut le faire quand on n’a pas la nationalité. Le football le précise en écartant la petite catégorie. Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il y a des couacs qu’il faut corriger. Toute situation est bénéfique. J’invite les acteurs à des séances de travail pour que nous ayons une bonne interprétation des textes et préparer ce qui peut arriver. Le tout, pour éviter de faire tout ce qui n’est pas écrit noir sur blanc. Si on avait vécu ce cas, on n’aurait pas mis son nom dans la liste. Cela revient à prendre des garanties nécessaires. Quel que soit le combat, le mal est déjà fait. Mais pour une question de principe, nous accompagnerons la fédération dans ce combat juridique. Le président du jury d’appel est un Angolais qui ne voit pas son intérêt d’affronter le Sénégal en finale. Il ne faut pas qu’en Afrique on donne l’impression qu’on peut faire ce que l’on veut. Le sport africain a besoin d’honnêteté. Comment on peut avancer avec ça ?’
avec Enquête
Beach soccer
‘’L’équipe de beach soccer ne peine pas à rentrer, il faut qu’on soit clair. Nous sommes en Afrique et je ne suis pas dans la langue de bois. Je suis un humain qui peut se tromper ou faire des choses qu’on peut critiquer d’une manière ou d’une autre. Depuis qu’on est là, on se bat pour mettre l’équipe dans de bonnes conditions. Pour savoir ce qu’on a fait, il faut convoquer l’histoire. Pour le beach soccer, c’était une question qui n’était gérée que par la Fédération (sénégalaise de football). Parce que c’est cette année que la Caf a pris le beach soccer comme une compétition régulière. C’était la deuxième édition (de Can). On a pris plusieurs fois (4) cette coupe. Si le beach soccer était au centre de nos activités ou relégué au second plan… vous le savez. J’ai parlé hier (mardi) à Chita (Ibrahima Ndiaye, manager de l’équipe nationale, ndlr) pour lui dire : ‘Chapeau ! Parce que la patience et l’engagement ont permis aujourd’hui d’avoir ce que tu voulais’. Il était parmi les rares responsables qui croyaient au beach soccer. Ces résultats sont tout à son honneur. La Fédération (sénégalaise de football) a pris la décision d’accompagner la discipline en y mettant les moyens. Mais cette année, quand on fait une lecture lucide de la situation, l’Etat du Sénégal, à travers le ministère des Sports, a mis la main à la pâte. C’est pourquoi, lors des éliminatoires, c’est un avion militaire qui a pris en charge le voyage au Cap-Vert. Pour la phase finale, nous avons pris en charge le transport international. Que personne ne se trompe, la difficulté des compétitions internationales, c’est le transport parce que ça coûte cher. En y allant, Chita a dit que nous allons remporter la coupe pour faire oublier ce qu’on a vécu en Angola (Can handball). Donc, c’est en solidarité entre disciplines. Pour tout responsable, le plus important est d’orienter toutes nos discussions vers les perspectives. Parce qu’on a une compétition très importante qui arrive – la Coupe du monde de beach soccer – mais on ramène des polémiques qui n’étaient pas vraies. J’ai appelé Chita, Ngalla Sylla, les deux délégués fédéraux. Au moment où tout le monde disait qu’on les avait sortis de leur hôtel, qu’ils étaient mal logés, ils étaient en train de prendre le thé avant d’aller jouer un match de gala. En Afrique, même les ministres, pour aller dans un pays, font le tour du continent parce qu’il n’y a pas de vol régulier. Quand on rate son avion, il faut tout reprogrammer.’’
Vol retour
‘’La finale devait avoir lieu à 16 heures. Pour des questions d’organisation, elle a été décalée de 2 heures. Ils ont joué et ont raté le vol qui devait les ramener. Le lendemain, il y avait possibilité de revenir mais tout le monde ne pouvait avoir de la place. Ils m’ont demandé l’autorisation de ramener 10 ou 12 joueurs mais j’ai dit non. C’est un groupe qui est parti et il n’a qu’à rentrer ensemble. Ils sont dans leur hôtel et pris en charge totalement. Parce que le chargé d’affaires économiques de l’ambassade est un Fatickois. Si on n’est pas là-bas, c’est la représentation diplomatique qui doit nous remplacer. Ils ont fait l’essentiel et ils vont rentrer par vol direct. Nous ne faisons pas de discrimination. Chaque discipline est traitée avec respect. C’était un moment de joie et il ne faudrait pas dénaturer leur victoire. Même l’Égypte, qui n’a pas joué la finale, n’est rentrée qu’hier (mardi). Le président de la République nous a dit de tout faire pour accompagner nos représentants. On ne gagne rien en mettant nos compétiteurs dans de mauvaises conditions. On ne scie pas la branche sur laquelle on est assis. Au moins, il y a quelque chose qu’on nous doit, c’est de voir notre dynamique. Quand j’entends à la radio dire que nos joueurs sont expulsés de leur hôte, ça fait mal.’’
Récompenses des sportifs
‘’La première récompense pour tout athlète qui porte le maillot national, c’est la victoire. Tout le reste, ce sont des choses qui viennent après. On ne doit pas dire qu’on va gagner pour avoir un appartement. Ce n’est pas normal, ça ne fait pas partie de ce que l’on est en train de faire. Quand on se bat pour son pays, ça doit être un engagement patriotique. Quand on élabore une fiche, par exemple avec la Coupe d’Afrique, nous savons ce qu’il faut avant. Il y a un travail méticuleux pour savoir combien s’élèvent les primes jusqu’à la finale. Est-ce que quand on va jouer la Can on va dire : ‘quand on gagne, c’est un appartement d’un tel standing ?’ Ça ne se fait pas. C’est au président de la République d’apprécier, s’il y a une victoire. J’invite tout le monde à ne pas penser à ça, ne pas en faire une priorité. Si on continue comme ça, le président de la République passera tout son temps à recevoir des athlètes. Il ne va pas travailler dans d’autres domaines. Quand il y a un arrêté qui dit qu’on aura ceci en cas de médaille d’or ou d’argent, c’est une réclamation valable. Nous sommes en train de travailler pour réparer cette injustice. Notre combat est qu’il n’y ait plus d’injustice. C’est pourquoi on veut régler la question des stades régionaux de Kédougou, Kaffrine, Sédhiou.’’
Infrastructures
‘’C’est dans nos plans de raser le stade Demba Diop. Quand on aura un autre, il faudra y penser pour y mettre une infrastructure de dernière génération. Quand on investit quelque part, on suit le travail.
Le problème des projecteurs de Léopold Senghor, je pense que c’en est pas un. On a joué notre dernier match international ici. S’il y avait un problème, on aurait pu y jouer. C’est un incident, on a donné des instructions pour que la maintenance soit faite.
Pour l’inauguration du stade Alassane Djigo, elle ne se fera plus le 29 décembre mais ce sera avant la Can parce que le Président va être présent pour couper le ruban.’’
Projecteurs grillés de LSS
‘’Pour ce qui est des projecteurs (du stade Léopold Sédar Sengor), ce serait plus regrettable que si c’était un match officiel. Cela arrive dans les maisons. Un court-circuit peut arriver car les projecteurs demandent beaucoup d’énergie. Il y a une partie de Sénégalais qui voient le rouge partout. On pense que c’est insignifiant d’avoir un stade pareil. Pourtant, on pensait qu’on n’allait pas recevoir de matchs internationaux à une certaine époque. Ici au moins, on reconnaît qu’il y a l’une des plus belles pelouses. Il faut valoriser nos acquis même si on a des ambitions.
Le cas de vol lors du gala de foot (Afrivac du samedi 17 décembre) n’est pas du ressort du ministère ni du directeur du stade. Il y a un cahier des charges qui répond à des critères. Si vous organisez une soirée, faites tout pour que quelqu’un ne rentre pas quand il n’a pas de billet.’’
Performances en baisse aux JO
‘’On n’a pas fait un excellent parcours, il y a eu beaucoup de difficultés mais on a fait une lecture large quand on est rentré, d’où la ‘Génération 2024’ mais aussi les conventions d’objectifs. J’avais dit que les directeurs nationaux des disciplines devraient être mieux connus sur le plan national qu’international. Ces conventions poussent les fédérations à investir la base.
En réalité, les Coupes d’Afrique, cela arrive tous les deux ans. Il faut un maillage qui se fasse au jour le jour. La démocratisation du sport, c’est faire en sorte que les opportunités soient données aux autres.’’
Handball
‘’En réalité, cette discipline a connu beaucoup de difficultés, il était complètement mort au Sénégal. Seydou Diouf et ses amis ont fait un travail de titan pour faire en sorte qu’il y ait des équipes nationales. L’image de l’Afrique doit être préservée. Tout pays qui participe à ces joutes a beaucoup investi. Pour une question d’interprétation des textes, le Sénégal a été éliminé. Doungou Camara joue avec l’équipe depuis 3 ans. La pratique veut qu’on rejette les passeports de ceux qui ne sont pas sélectionnables. Le texte dit qu’on ne peut le faire quand on n’a pas la nationalité. Le football le précise en écartant la petite catégorie. Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il y a des couacs qu’il faut corriger. Toute situation est bénéfique. J’invite les acteurs à des séances de travail pour que nous ayons une bonne interprétation des textes et préparer ce qui peut arriver. Le tout, pour éviter de faire tout ce qui n’est pas écrit noir sur blanc. Si on avait vécu ce cas, on n’aurait pas mis son nom dans la liste. Cela revient à prendre des garanties nécessaires. Quel que soit le combat, le mal est déjà fait. Mais pour une question de principe, nous accompagnerons la fédération dans ce combat juridique. Le président du jury d’appel est un Angolais qui ne voit pas son intérêt d’affronter le Sénégal en finale. Il ne faut pas qu’en Afrique on donne l’impression qu’on peut faire ce que l’on veut. Le sport africain a besoin d’honnêteté. Comment on peut avancer avec ça ?’
avec Enquête