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La machine judiciaire mise en branle pour juger l’ancien président du Tchad, Hissène Habré, pourrait broyer de hauts responsables sénégalais, si tant est que le procès, comme le veut l’Union africaine, se déroule dans la plus grande indépendance des magistrats, qui ne recevront d’instructions ni d’elle-même, ni des Etats du Sénégal et du Tchad. Ainsi, le président Abdou Diouf, chef de l’Etat qui a accordé l’asile politique à Habré en 1990, le Premier ministre Abdoul Mbaye, directeur de la banque qui a «blanchi» l’argent du président déchu, pourraient être cités comme témoins ou simplement accusés de complicité.
C’est là tout le sens de la déclaration du Procureur Mbacké Fall, qui veut que tous soient entenus, quelle que sit leur posture actuelle ou antéhrieur. Le cas échéant, ce procès de Hissène Habré deviendrait tout simplement le procès de hauts dignitaires sénégalais (Diouf et Mbaye).
lesenegalais