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Revue de Presse du 11 Février 2019 avec Ahmed Aidara
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Revue de presse (Wolof) Rfm du mercredi 30 janvier 2019 par El Hadj Assane Gueye
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Revue de presse rfm du 14 janvier 2019 avec Mamadou Mouhamed Ndiaye
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Revue de Presse du 2 Janvier 2019 avec Ahmed Aidara
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PRESSE-REVUE: Le verdict du procès de l'Imam NDAO en exergue
Dakar, 11 mars (APS) - Les avocats de Karim Wade ont invité le ministère français des Affaires étrangères à ''clarifier la position'' de Paris après la sortie de l’ambassadeur de France au Sénégal, Jean Félix Paganon, soulignant qu'un ''non-lieu serait plus étonnant'' dans ce procès.
Répondant à l’émission le Grand-Jury, sur la RFM, dimanche, à la question : ‘’Au regard du déroulement du procès, une condamnation de Karim Wade ne vous étonnerait pas ?’’, le diplomate a dit : ‘’Je dirais, qu’à l’inverse, qu’un non-lieu serait plus étonnant. Ce n’est pas un souhait, mais un sentiment’’.
''L’ambassadeur de France, par ses propos absolument insoutenables sur une inévitable condamnation de Karim Wade, s’est immiscé non seulement dans les affaires intérieures de son pays d’accréditation, mais s’est prononcé sur le dossier d’une affaire de justice mise en délibéré’’, s’indigne la défense de M. Wade dans un communiqué transmis à l’APS.
Elle a demandé au ministère des Affaires étrangères de ''clarifier la position du gouvernement de la France sur le procès de leur client devant la CREI et d’apporter des garanties sur la neutralité de la France dans une affaire dans laquelle elle n’a rien à souhaiter au delà de son attachement à un procès équitable''.
L’ex-ministre d’Etat Karim Wade et ses co-prévenus sont poursuivis pour un enrichissement illicite pour un patrimoine estimé à 117 milliards par la Cour de répression de l’enrichissement illicite. Cette dernière avait clôturé le 19 février dernier les débats de ce procès emblématique de la traque des biens mal acquis initiée par le régime du président Macky Sall.
Le procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), Cheikh Tidiane Mara, a requis 7 ans de prison ferme contre l’ex-ministre Karim Meïssa Wade pour les infractions d’enrichissement illicite et de corruption et une amende de 250 milliards de francs Cfa.
Le président de la CREI Henry Grégoire Diop a mis en délibéré au lundi 23 mars 2015 à 10 heures, le procès de Karim Wade et ses co-prévenus.