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Cette cérémonie s’est tenue la veille, au palais de la République, sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall, en présence des différents présidents d’institutions de la République, rapporte le quotidien national Le Soleil.
Macky Sall, revenant à cette occasion sur la question de la restauration des valeurs républicaines, "a soutenu que ce sont ces valeurs qui animent l’âme d’une nation et balisent la voie du progrès dans la paix et la concorde", écrit Le Soleil.
"Macky Sall veut restaurer les vertus républicaines", indique Le Témoin quotidien, citant le président de la République qui a invité les dignitaires décorés "à persévérer dans la voie de l’excellence".
"Je souhaite que tous les compatriotes, les jeunes en particulier, puissent trouver dans le creuset des valeurs que vous incarnez, le viatique si nécessaire à notre accomplissement individuel et collectif", a-t-il déclaré dans des propos rapportés par le même journal.
D’autres quotidiens reviennent avec de "nouvelles révélations" sur la profanation de tombes du cimetière musulman de Pikine, dans la grande banlieue dakaroise. L’Observateur, en particulier, parle d’un "deuxième retour de parquet" pour le fossoyeur Saër Gningue.
De nombreux quotidiens avaient pourtant annoncé la veille l’inculpation du mis en cause pour profanation de sépultures et sorcellerie, suite à la découverte de quatre corps sortis de leur tombe dans ce cimetière, en l’espace de quelques jours.
Or, si l’on en croit L’Observateur le sort de Saër Gningue "n’est toujours pas scellé", puisqu’il "attend de voir son dossier confié à un juge d’instruction, pour approfondir l’enquête sur ce vaste réseau".
"Saër Gningue, le fossoyeur des cimetières de Pikine et principal suspect dans l’affaire des tombes exhumées, continue de faire des va-et-vient entre la cave du tribunal et le commissariat central de Dakar", note également Enquête.
Il n’empêche qu’il "a été trahi par ses déclarations qui laissent croire qu’il n’est pas étranger à cette affaire", alors que de "fortes pressions" sont exercées sur la police pour le libérer, ajoute Enquête. selon Waa Grand place.
"Les choses se précisent de plus en plus" dans cette affaire. "C’est parce qu’ils ont été surpris tard dans la nuit du jeudi 3 au vendredi 4 décembre 2015 que les profanateurs ont choisi de quitter précipitamment les lieux, après avoir dissimulé les corps", signale L’Observateur.
Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien affirme que le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, et son homologue Augustin Tine (Forces armées), ont engagé "une bataille" pour le contrôle de la gendarmerie nationale.
"Si le premier évoque des raisons de sécurité pour obtenir le rattachement de la gendarmerie nationale à son département, le second soutient que la gestion de la maréchaussée a été toujours dévolue au département des Forces armées et en appelle à l’arbitrage du président de la République’’, également chef suprême des armées, écrit Sud Quotidien.
Selon Walfadjri, les inspecteurs de l’administration pénitentiaire, de leur côté, sont entrés "en rébellion", pour protester contre la nomination d’un gendarme à leur tête. "C’est humiliant, nous ne l’accepterons pas", prévient-ils dans des déclarations rapportées par ce journal.
"Les officiers supérieurs de l’administration pénitentiaire ne comptent pas, cette fois, avaler la pilule. Outrés par la nomination d’un gendarme pour administrer leur corps, ils tiennent un conclave national, pour décider de leur sort", précise Walfadjri.
L’As, enfin, fait état d’un rebondissement dans l’affaire de corruption à la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) dont le fils de l’ancien président, Massata Diack, a été attrait devant la commission d’éthique du Comité international olympique (CIO).
Devant les enquêteurs de cette commission, le fils de l’ex-président de l’IAAF "sera interrogé sur les graves accusations de corruption dont il fait l’objet dans le rapport de la commission indépendante de l’Agence mondiale anti-dopage (AMA)", écrit L’As.
Son père, Lamine Diack, avait été mis en examen à Paris, en début novembre dernier, pour corruption passive et blanchiment aggravé dans ce même dossier de corruption lié à la lutte antidopage.
APS