Presse-revue: Sécurité routière et Politique au menu des journaux
La livraison de jeudi de la presse quotidienne traitent notamment de la recrudescence des accidents de la circulation au Sénégal, un des divers sujets au menu des journaux parvenus à l’APS.
"Les accidents de la circulation existent depuis toujours. Mais depuis un certain temps, leur recrudescence inquiète au plus haut point. Pointés du doigt, les chauffeurs battent en brèche et indexent l’Etat. Qui promet des sanctions mais aussi des solutions à court et long terme, pour combattre ce mal", résume L’Observateur.
Il annonce "des sanctions dissuasives, des contrôles mixtes" ainsi que des horaires de fermetures obligatoire des gares routières, précisant que "3% des accidents sont dus à l’état des routes, 7% aux véhicules et les 90% aux chauffeurs".
Le journal Le Quotidien, de son côté, révèle que les accidents de la circulation ont provoqué la mort de 500 personnes en 2016 au Sénégal, citant des statistiques de la Direction des transports routiers. Il signale qu’à Thiès et Kolda, par exemple, les motos "sont impliqués dans 60% des accidents".
Aussi le quotidien national annonce-t-il la mise en œuvre prochaine d’un "plan d’urgence de sécurité routière", une perspective évoquée par le communiqué du Conseil des ministres tenu la veille sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall.
"Après avoir présenté ses condoléances aux familles des victimes de l’accident macabre survenu sur la route de Malem Hodar" (Kaffrine) le 26 janvier dernier et qui a fait 16 morts, "le président de la République a (..) axé sa communication sur la sécurité routière et la gestion préventive des accidents de la circulation’’, lors de cette réunion hebdomadaire du gouvernement", rapporte Libération.
A côté de la problématique de la sécurité routière, les sujets politiques continuent de se maintenir tant bien que mal dans l’intérêt de la presse quotidienne, dont Walfquotidien. "Qui pour défier Khalifa au sein de Bennoo ?", se demande ainsi ce journal, au sujet de ce que ce journal appelle la "bataille de Dakar" pour les prochaines législatives.
"Ils ne font pas légion les responsables de la mouvance présidentielle capables de déraciner Khalifa Sall à Dakar. Alors que Macky Sall tient absolument à arracher la capitale des mains du rival d’Ousmane Tanor Dieng", à savoir Khalifa Sall, note le journal.
La Tribune considère elle que le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, "rattrapé par l’âge" et "critiqué au sein de l’APR", le parti présidentiel, s’avance pour sa part "vers la sortie" de la politique.
"Moustapha Niasse sera-t-il de la liste lors des prochaines législatives ou ne le sera-t-il pas ? Pour le moment, il fait dans le clair-obscur. En tout cas s’il ne dépendait que des jeunes de la COJER de Rufisque, le président de la République enverrait celui de l’Assemblée nationale à la retraite", écrit La Tribune.
Mais pour éviter que cette sortie de jeunes affiliés à l’APR, l’Alliance pour la République, "ne fasse boule de neige, ajoute La Tribune, Niasse devrait pouvoir tirer sa révérence avant sa déchéance".
Vox Populi évoque concrètement les prochaines législatives en traitant de la refonte partielle des listes électorales, un processus caractérisée actuellement par une "zizanie" notamment due au fait que l’opposition et les non-alignés "refusent la constitution du pôle des indépendants".
"Les pôles de l’opposition et des non-alignés ont encore boudé, hier (mercredi), les travaux du comité de suivi de la refonte partielle des listes électorales", indique le journal, avant de prédire : "La tension va monter crescendo entre le ministre de l’Intérieur et les pôles de l’opposition et des non-alignés".
Enquête revient sur l’élection l’élection d’un nouveau président à la Commission de l’Union africaine (UA), qui a consacré la défaite du Sénégalais Abdoulaye Bathily, qui briguait la succession de la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma.
"J’étais le meilleur candidat", dit au journal le professeur Abdoulaye Batilly, candidat malheureux du Sénégal et de la Gambie à cette élection remportée par le Tchadien Moussa Faki Mahamat.
"Tant que nous ne sommes pas unis, nous n’irons nulle part", a déclaré l’historien et diplomate sénégalais, à son arrivée au Sénégal, où il a été "triomphalement accueilli par les militants et sympathisants de son parti", rapporte Enquête.
Sa candidature était certes soutenue par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), mais Abdoulaye Bathily n’a pu faire le plein des voix des pays concernés, ce qui a contribué à hypothéquer ses chances dès le premier tour.
APS