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"Le ton a monté d’un cran. A Dakar où il est en asile jusqu’à son investiture, Adama Barrow secoue Yahya Jammeh. Il met en garde le régime sortant et promet de prêter serment le 19 janvier prochain en Gambie", rapporte L’Observateur.
Le Sénégal a accepté d’accueillir M. Barrow sur son sol à la demande de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), en attendant son investiture et l’aboutissement des efforts de l’organisation sous-régionale visant à convaincre le président sortant d’accepter un transfert pacifique du pouvoir.
Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 22 ans, conteste les résultats de la présidentielle gambienne du 1-er décembre dernier, au lendemain de laquelle il avait pourtant reconnu sa défaite et félicité son adversaire Adama Barrow, le candidat de l’opposition, pour sa victoire.
Jammeh qui a déposé un recours et exige la tenue d’une nouvelle élection. Or, le président de la Cour suprême gambienne, s’est récusé lundi de l’examen du recours porté devant cette juridiction par le président sortant contre l’investiture de son successeur.
A Dakar, Adama Barrow a envoyé le même jour son conseiller spécial Ahmad Faty lire une déclaration devant la presse, dans laquelle il assure qu’il prêtera serment jeudi pour exercer ses fonctions de chef d’Etat, rapporte plusieurs quotidiens dont Le Soleil.
"Les questions domestiques gambiennes sont ainsi transférées à Dakar avec la présence du président élu de ce pays lové à l’intérieur du Sénégal (…) sous la surveillance de la sécurité sénégalaise", relève Le Témoin quotidien.
"A quarante huit heures de la date constitutionnellement retenue pour procéder à la passation du pouvoir en Gambie, écrit La Tribune, le président élu, Adama Barrow, s’est voulu catégorique en assurant au peuple gambien que la cérémonie se tiendra bien le 19 janvier en terre gambienne, qu’il assumera ses charges de chef d’Etat, et qu’il mettra en place son gouvernement".
Vox Populi titre sur la "révolte" (Jengu en langue nationale wolof) de Barrow depuis Dakar, notant par exemple que depuis la capitale sénégalaise, le président élu "menace +ceux qui sont engagés dans les violations des droits humains en Gambie+".
Il "exige la libération des officiers militaires emprisonnés par Jammeh et menace ce dernier de représailles s’il ne s’exécute pas", ajoute le même journal.
Selon le quotidien En,quête, pendant ce temps, quatre ministres de Jammeh démissionnent. "Coups de théâtre en série à Banjul", affiche Libération qui rebondit sur cette annonce. "Le despote gambien est de plus en plus mal dans sa posture d’entêtement", commente le journal.
Jammeh malgré tout "abat ses dernières cartes", si l’on en croit le quotidien L’As, selon lequel le président gambien sortant "multiplie les actes de défiance vis-à-vis de la Cédéao".
De même, poursuit le journal, les arrestations et détentions "arbitraires font régner la terreur en Gambie et plongent le pays un peu plus dans l’incertitude (….). Nul ne sait comment vont évoluer mes choses au pays de Jammeh".
Pour le reste, les quotidiens se projettent sur la prochaine sortie des Lions du football, jeudi, pour le compte de la CAN 2017 (14 jan-5 févier), après la victoire du Sénégal sur la Tunisie.
Après cette bonne entrée en matière, les Lions, pour la suite, auront à cœur d’éviter "les erreurs de 2015", la précédente édition lors de laquelle le Sénégal n’a pu dépasser le stade du premier tour, rapporte Le Soleil.
"Les Lions préparent la chasse aux Warriors", souligne Vox Populi en allusion au match devant opposer le Sénégal au Zimbabwe, jeudi à partir de 19 heures, à Franceville.
La préparation de ce match "a démarré hier, à Bongoville. Une seconde rencontre de la CAN 2017 qui tient à cœur les Lions", ajoute Vox Populi, revenant sur la séance d’entrainement de lundi de l’équipe nationale.
Les titulaires étaient dispensés et laissés au repos, selon plusieurs journaux qui se font l’écho de la détermination des Lions.
"Le Zimbabwe ne nous inquiète pas", assure par exemple le milieu Cheikh Ndoye, dans des propos rapportés par L’Observateur.
"Le Zimbabwe ne nous inquiète pas", assure par exemple le milieu Cheikh Ndoye, dans des propos rapportés par L’Observateur.
Le Sénégal doit simplement rester sur les mêmes bases que contre la Tunisie, d’autant que le Zimbabwe "nous ressemble", insiste-t-il dans des propos relayés par La Tribune peut-on lire dans La Tribune
APS
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