‘’La France saisit le Sénégal pour l’arrestation de Massata Diack’’, fils de l’ancien président de l’IAAF, Lamine Diack, écrit L’Observateur à sa une, en précisant que le mandat d’arrêt a été lancé depuis le 17 décembre dernier.
Le journal du Groupe futurs médias (GFM) renseigne que le juge français Van Ruymbeke a, en effet, saisi les autorités sénégalaises pour leur demander l’arrestation provisoire de Papa Massata Diack, dans le cadre d’une enquête pour blanchiment d’argent et corruption.
La presse sénégalaise a largement relayé l’information selon laquelle Interpol aurait lancé un avis de recherche contre le fils de l’ancien président de l’IAAF, Lamine Diack.
‘’Massata face au spectre de l’extradition ‘’, titre Enquête qui a interrogé plusieurs juristes pour recueillir leur avis sur cette question.
Mais l’ex-consultant de l’IAAF ne court pas le risque d’une extradition, compte tenu de l’accord de coopération judiciaire signé depuis 1974 entre le Sénégal et la France, relève ce journal.
En effet, l’Etat du Sénégal a la possibilité d’ouvrir une enquête et d’arrêter Papa Massata Diack, si les faits qui lui sont reprochés sont avérés, déclare un avocat dont les propos sont repris par Enquête.
Le président de la section sénégalaise d’Amnesty international, Seydi Gassama, estime dans La Tribune que Pape Massata Diack doit être jugé et puni au Sénégal, s’il était reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés.
Toujours dans le cadre de l’enquête sur le scandale de corruption à l’IAAF, Libération écrit que les enquêteurs français viennent d’identifier à Dakar une autre société écran qui pourrait avoir accueilli les fonds soutirés aux athlètes russes pris pour dopage.
L’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), a "ferré" à Dakar Ian Tan Tong Han, une société qui s’active officiellement dans le marketing et l’import-export en plus du négoce international, révèle le journal.
Libération indique que Ian Tan Tong Han, très proche de la famille de Diack, est sous le coup d’un avis de recherche international sollicité par le parquet financier de Paris.
D’aprés ce journal, son nom était déjà apparu dans le capital de la société Black Tidings, logée à Singapour.
Waladjri a de son côté mis en exergue la baisse du prix du carburant annoncée par le gouvernement sénégalais et dont l’entrée en vigueur est prévue ce samedi.
‘’Les routiers crachent sur le +cadeau+ de Macky Sall+, titre le journal, en annonçant que l’Etat n’aura concédé que 54 francs sur le gasoil et 40 francs pour le litre d’essence super.
Il indique que ce sont ‘’des miettes que les syndicats des transporteurs assimilent à un saupoudrage pour tenter de désamorcer la grève générale dans le secteur routier du 1 er au 3 février prochain."
Il signale que le secrétaire général de la CNTS-FC, Cheikh Diop, réclame une baisse de 60 à 90 francs sur tous les produits pétroliers, y compris le gaz butane et l’essence de pirogue.
APS