Presse-revue: Le procès Khalifa SALL reprend de plus belle dans les quotidiens
Les quotidiens parvenus à l’APS reviennent pour la plupart sur la reprise du procès Khalifa Sall, l’actualité politique restant toutefois en embuscade.
Selon Vox Populi, le maire de Dakar Khalifa Sall, poursuivi pour malversations présumées portant sur 1,8 milliard de francs CFA, "continue de dénoncer une cabale politique’’, position qu’il n’a cessé de défense depuis son placement sous mandat de dépôt le 7 mars dernier.
Ses avocats ont par la suite régulièrement reconduit le même argument au cours de ce procès dont l’audience préliminaire s’était tenue le 14 décembre dernier et qui semble être entré dans le vif du sujet après avoir été plusieurs fois renvoyé.
"Ce qui est dommage, c’est qu’on utilise l’Etat pour faire des combats politiques", affirme l’édile de la capitale sénégalaise, au 13e jour de son procès, dans des propos rapportés par le même journal.
"Le pays ne peut pas marcher sous le chantage", renchérit Khalifa Sall dans d’autres propos rapportés par L’As, auxquels les avocats rétorquent tout aussi régulièrement que les faits incriminés relèvent tout simplement de délits de droit commun, liés à la gestion de la "caisse d’avance" de la mairie de Dakar.
Le Soleil rapporte à ce sujet que Khalifa Sall est "prêt à ouvrir son patrimoine à tout enquêteur". Il a nié d’autant tout détournement de deniers publics, se disant "prêt à répondre à toute investigation du procureur ou de la Cour de répression de l’enrichissement illicite" (CREI), selon le journal.
Sud Quotidien rebondit sur ce point. "Khalifa +saisit la CREI", en invitant "la Cour de répression de l’enrichissement illicite ou tout autre corps de contrôle à venir fouiner dans ses avoirs et même ceux de ses proches", écrit le quotidien.
Si l’on en croit Khalifa Sall, cité par le quotidien Enquête, la procédure le visant a simplement pour objectif de "neutraliser la ville et d’empêcher celle-ci de mener de gros investissements".
"Khalifa Sall, qui a toujours parlé de dossier politique dans l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar, a chargé l’Etat hier. Le député-maire a accusé Macky Sall, sans le citer, de lui avoir mis les bâtons dans les roues partout", rapporte le journal Le Quotidien.
"Aujourd’hui, dit-il, à cause de l’+asphyxie financière+ de la ville, les travaux de la municipalité sont bloqués", ajoute le même journal. "La stratégie de la victimisation en marche", commente Walfquotidien sur le même sujet.
Ce quotidien ouvre par ailleurs sur l’actualité politique et la prochaine présidentielle de 2019. "Zoom sur les adversaires de Macky", entre candidats "certains", "potentiels" et "incertains". A un an de ce scrutin dont le premier tour est prévu le 24 février, "les choses se précisent", selon le journal.
"A côté de ces candidats certains, écrit Walfquotiiden, il y a les candidats potentiels. Et enfin, il y a ceux qui veulent solliciter le suffrage universel mais pour des raisons judiciaires ou politiques, c’est selon (...)".
L’Observateur, loin de ces sujets, s’intéresse aux négociations entre le gouvernement et les centrales syndicales, soulignant que le chef du gouvernement sénégalais, Mahammed Boun Abdallah Dionne, "a sauvé 4 grèves en deux mois".
"Pour un espace sans tracasseries", affiche le quotidien national Le Soleil, faisant l’économie des travaux d’un Forum que le le Parlement de la CEDEAO, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, tient à Dakar.
Cette rencontre axée sur la libre circulation dans l’espace CEDEAO et la problématique de la migration, se tient à Dakar du 12 au 15 février, précise Le Soleil. A cette occasion, le président Macky Sall a appelé à "bannir les mauvaises pratiques", rapporte Enquête.
Vox Populi rapporte que des quartiers de Dakar, dont Gueule-Tapée, Médina, Ouakam "se plaignent de la qualité d’eau, Parcelles, Guédiawaye, Rufisque" sont "assoiffés", précisant que dans cette localité les robinets "crachent une eau noire et nauséabonde".
APS