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L’Observateur, par exemple, rapporte que la cité religieuse de Tivaouane, principal point de ralliement des fidèles en cette occasion, se trouve plongée "dans la ferveur religieuse du Maouloud", autre appellation du gamou.
"C’est déjà l’effervescence dans la sainte cité de El Hadj Malick Sy. Tivaouane s’est parée de ses plus beaux atours pour accueillir les milliers de pèlerins’’, écrit ce journal qui, comme bien d’autres quotidiens, consacre un dossier entier à cet évènement religieux.
"Le souvenir du messager de Dieu sera plus que vivant dans toutes les mosquées, dans tous les cœurs des croyants et va planer sur la cité de Mawdo qui vivra au rythme des veillées de récitation du saint Coran, des panégyriques du Prophète", indique Le Soleil.
"Le récital de poèmes dédiés au Prophète Mohammed (PSL) communément appelé +Bourde+ a pris fin lundi à Tivaouane. En route et avec ferveur, les fidèles célèbrent aujourd’hui le Maouloud +Al Nabi+", souligne Le Quotidien.
Selon Sud Quotidien, le gamou "aura une résonance particulière à Tivaouane qui sera, le temps d’une nuit, le point focal de milliers de pèlerins venus de tous les horizons".
Outre les sujets concernant le Gamou, les quotidiens traitent de la "part de vérité" de Massata Diack, sur la mise en examen de son père et ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), Lamine Diack, poursuivi pour corruption dans une affaire liée à des cas de dopage qui auraient été étouffés sous son magistère.
Selon des informations de presse, la justice française qui l’a mis en examen, soupçonne Lamine Diack d’avoir notamment remis en espèces, en plusieurs fois, la somme de 140.000 euros (environ 91,8 millions de francs CFA) à Gabriel Dollé, le médecin qui était en charge de la lutte anti-dopage à l’IAAF jusqu’à fin 2014. Il nie toutefois avoir remis ces fonds au médecin, si l’on en croit les mêmes sources.
Lamine Diack a par contre "avoué avoir reçu de l’argent pour financer la campagne électorale" de réseaux de l’opposition au président Wade, en 2012, mais son fils, "a fait une sortie pour tout nier", rapporte le quotidien Enquête, affichant : "Massata Diack sort du silence".
"Pour la première fois, relève Sud Quotidien, depuis l’éclatement de l’affaire de dopage des athlètes russes, ayant débouché sur la mise en examen en France, de l’ex-président de l’IAAF, Lamine Diack, l’ancien consultant en marketing de la Fédération internationale d’athlétisme (…) s’est confié (…)" à des médias, en l’occurrence la RFM, une station privée dakaroise.
"Je n’ai jamais participé à une distribution d’argent aux opposants", assure-t-il à la Une du quotidien Le Populaire, se disant prêt à témoigner dans cette affaire, mais au Sénégal et pas en France. Selon Massata Diack, cité par L’Observateur, il s’agit du "plus gros mensonge du sport mondial".
"Le fils de l’ancien président de l’IAAF, Pape Masata Diack, a réfuté mardi les aveux de son père par rapport à l’argent qu’il aurait reçu de la part du président de la Fédération russe d’athlétisme, Valentin Balakhnichev, pour financer la campagne électorale de 2012 de l’opposition au Sénégal", fait également savoir Waa Grand Place.
"Diack fils qui dénonce la manière dont son père est traité en France l’a complètement blanchi des délits de corruption et de blanchiment aggravé dans lesquels il est empêtré", ajoute le quotidien La Tribune, non sans rappeler que Massata Diack se trouve lui aussi "dans le viseur" de la justice française.
Cela dit, le Témoin quotidien analyse que face au journaliste qui l’interviewait, Massata Diack "ressemblait à un jeune homme (qui), voyant son père se noyer dans une piscine (…) plutôt que de plonger pour le sauver, se met à appeler au secours".
APS
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