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PRESSE-REVUE: Le verdict du procès de l'Imam NDAO en exergue
Le coordonnateur du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), Oumar Sarr, placé sous mandat de dépôt après des allégations en lien avec un supposé financement de l’opposition en 2012, ne peut pas se prévaloir de son immunité parlementaire, a affirmé samedi le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye qui fait état d’un ‘’flagrant délit’’ dans ce dossier.
Oumar Sarr a été placé sous mandat de dépôt lundi dernier, pour ‘’faux et usage de faux" et "diffusion de fausses nouvelles’’. Il avait été arrêté à la suite d’un communiqué de son parti relatif à l’article du journal Le Monde à propos du supposé financement de l’opposition en 2012 par de l’argent en provenance de la Russie.
Le Monde avait écrit dans sa livraison que l’ex patron de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) Lamine Diack a participé à hauteur de 1,5 million d’euros pour financer la campagne de l’opposition sénégalaise contre le président sortant Abdoulaye Wade en 2012 avec de l’argent russe.
L’avocat du coordonnateur du PDS, Me El Hadj Amadou Sall, dénonce une arrestation injuste, avec la menace de porter l’affaire devant la Cour pénale internationale (CPI).
Mais ces arguments ont été battus en brèche, samedi, par le procureur de la République. Invité du journal de 13h de la RTS, la télévision publique, Serigne Bassirou Guèye a tenu à rappeler que ‘’nous sommes sur l’article 51, alinéa 2 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale’’.
’’On a voulu déplacer le débat vers un autre terrain sur lequel aussi nous sommes très à l’aise, mais je préfère juste me limiter à l’article 51 alinéa 2 qui permet l’arrestation d’un député quand les faits sont flagrants. Ici, on est dans le cadre d’une infraction flagrante et l’infraction venait de se commettre au moment où Oumar Sarr était interpellé’’, a, entre autres, relevé le magistrat.
Faisant état d’une ‘’polémique’’ autour de l’inculpation de Oumar Sarr, le journal Enquête titre : ‘’Imbroglio à la Sénégalaise’’. Alors que le Procureur de la République évoque ‘’le flagrant délit’’ dans cette affaire, l’avocat de Oumar Sarr, Me El Hadj Amadou Sall soutient : ‘’Le Procureur passe à côté’’.
Dans le même journal, le député de Rewmi (opposition), Thierno Bocoum s’interroge : ‘’Si c’est un flagrant délit, pourquoi saisir un Juge d’instruction ?’’.
Le Populaire parle des ‘’+vœux+ de Noël au Procureur à Oumar Sarr’’. ‘’Il risque pour le faux et usage de faux en écriture, 7 ans, pour la diffusion de fausses nouvelles, 2 ans’’, selon Serigne Bassirou Guèye.
Evoquant ‘’le procès du flagrant délit’’, le journal Le Quotidien qui note que le Procureur de la République ‘’exclut l’immunité parlementaire’’ de Oumar Sarr.
Sud Quotidien relève une ‘’guerre larvée’’ entre le Parquet le PDS et titre : ‘’Me Sall et le +flagrant délit+ du Procureur ‘’’ alors que Walfadjri affiche à sa Une : ‘’Le flagrant délire du Procureur’’.
’’L’affaire Oumar Sarr décèle une équation à plusieurs inconnues que la justice tente de résoudre à sa manière. Sans conteste, ce dossier laisse subsister plusieurs interrogations sans réponses jamais soulevées depuis l’éclatement de cette affaire politico-judiciaire (….)’’, souligne Walf.
APS
Oumar Sarr a été placé sous mandat de dépôt lundi dernier, pour ‘’faux et usage de faux" et "diffusion de fausses nouvelles’’. Il avait été arrêté à la suite d’un communiqué de son parti relatif à l’article du journal Le Monde à propos du supposé financement de l’opposition en 2012 par de l’argent en provenance de la Russie.
Le Monde avait écrit dans sa livraison que l’ex patron de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) Lamine Diack a participé à hauteur de 1,5 million d’euros pour financer la campagne de l’opposition sénégalaise contre le président sortant Abdoulaye Wade en 2012 avec de l’argent russe.
L’avocat du coordonnateur du PDS, Me El Hadj Amadou Sall, dénonce une arrestation injuste, avec la menace de porter l’affaire devant la Cour pénale internationale (CPI).
Mais ces arguments ont été battus en brèche, samedi, par le procureur de la République. Invité du journal de 13h de la RTS, la télévision publique, Serigne Bassirou Guèye a tenu à rappeler que ‘’nous sommes sur l’article 51, alinéa 2 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale’’.
’’On a voulu déplacer le débat vers un autre terrain sur lequel aussi nous sommes très à l’aise, mais je préfère juste me limiter à l’article 51 alinéa 2 qui permet l’arrestation d’un député quand les faits sont flagrants. Ici, on est dans le cadre d’une infraction flagrante et l’infraction venait de se commettre au moment où Oumar Sarr était interpellé’’, a, entre autres, relevé le magistrat.
Faisant état d’une ‘’polémique’’ autour de l’inculpation de Oumar Sarr, le journal Enquête titre : ‘’Imbroglio à la Sénégalaise’’. Alors que le Procureur de la République évoque ‘’le flagrant délit’’ dans cette affaire, l’avocat de Oumar Sarr, Me El Hadj Amadou Sall soutient : ‘’Le Procureur passe à côté’’.
Dans le même journal, le député de Rewmi (opposition), Thierno Bocoum s’interroge : ‘’Si c’est un flagrant délit, pourquoi saisir un Juge d’instruction ?’’.
Le Populaire parle des ‘’+vœux+ de Noël au Procureur à Oumar Sarr’’. ‘’Il risque pour le faux et usage de faux en écriture, 7 ans, pour la diffusion de fausses nouvelles, 2 ans’’, selon Serigne Bassirou Guèye.
Evoquant ‘’le procès du flagrant délit’’, le journal Le Quotidien qui note que le Procureur de la République ‘’exclut l’immunité parlementaire’’ de Oumar Sarr.
Sud Quotidien relève une ‘’guerre larvée’’ entre le Parquet le PDS et titre : ‘’Me Sall et le +flagrant délit+ du Procureur ‘’’ alors que Walfadjri affiche à sa Une : ‘’Le flagrant délire du Procureur’’.
’’L’affaire Oumar Sarr décèle une équation à plusieurs inconnues que la justice tente de résoudre à sa manière. Sans conteste, ce dossier laisse subsister plusieurs interrogations sans réponses jamais soulevées depuis l’éclatement de cette affaire politico-judiciaire (….)’’, souligne Walf.
APS