Sen Revue de presse

Presse-revue: La presse savoure l'affiche de lutte Modou LÔ-Lac de guiers 2


Samedi 27 Janvier 2018

Une bonne partie des quotidiens reçus samedi à l’APS est intéressée par le "combat de la clarification" prévu dimanche à Dakar entre les lutteurs Modou Lô et Lac de Guiers 2, deux des poids lourds de la lutte avec frappe sénégalaise.

"Un contentieux à vider ce dimanche !" s’exclame Le Soleil, qui explique les enjeux de cette affiche de lutte avec frappe : "Le choc attendu demain, à partir de 17h, au stade Léopold-Sédar-Senghor, entre Modou Lô (…) et Lac de Guiers 2, promet d’être l’un des sommets de cette saison."

Il s’agit d’"un remake", précise Le Soleil, rappelant que les deux lutteurs ont livré en 2011 un combat qui s’est terminé par "un nul insipide".

Après le duel au "goût d’inachevé" de 2011, Modou Lô et Lac de Guiers 2 "vident leur contentieux ce dimanche", affirme L’Observateur, soulignant que "la rivalité ne cesse d’enfler" depuis le premier combat entre ces deux poids lourds de la lutte avec frappe.

"Modou Lô est très attentif et possède un bon coup d’uppercut droit qui, à mi-distance, peut poser des problèmes à son adversaire. Mais il doit utiliser son intelligence parce que (…) Lac de Guiers 2 est très défensif, et il est très difficile de le toucher", analyse, dans le même journal, le champion de boxe Mouhamet Aly Ndiaye.

’’Retrouvailles"

"Lac de Guiers 2 est un bagarreur hors pair ; Modou Lô a un mental de fer", souligne le lutteur Boy Kaïré, dans une analyse du combat publiée par EnQuête, concernant cette affiche dotée, selon L’Observateur, du "drapeau" du chef de l’Etat.

"Les amateurs qui raffolent de lutte-spectacle devraient être servis ce dimanche", jour de "retrouvailles" entre Modou Lô et Lac de Guiers 2, écrit Le Quotidien.

Le procès du maire de Dakar est également commenté par de nombreux journaux, dont Sud Quotidien, lequel annonce que les avocats de la défense réclament la liberté provisoire de Khalifa Sall.

"Je me suis toujours dit que dans ce dossier, il y a une main invisible posée sur les épaules de Khalifa Sall", fait valoir François Sarr, l’un des avocats de la défense, cité par le même journal.

Sud Quotidien ajoute que "les avocats de la partie civile ont formellement récusé les exceptions de nullité soulevées par leurs confrères de la défense".

Khalifa Sall est accusé par l’Agent judiciaire de l’Etat d’avoir commis un détournement de deniers publics d’un montant de 1,8 milliard de francs CFA, dans le cadre de sa gestion de la mairie de Dakar. Il est placé en détention depuis le 7 mars 2017.

"Des risques de sabotage"

Vox Populi et L’As sont surtout intéressés par la grève des travailleurs du nettoiement et ses conséquences à Dakar, une "capitale envahie par des tas d’immondices et les mauvaises odeurs".

"La grève ne s’arrêtera que lorsque l’Etat nous paiera", jure, dans Vox Populi, l’un des responsables des entreprises chargées de ramasser les ordures à Dakar, Demba Diop Sy.

Des "arriérés de paiement" s’élevant à huit milliards de francs CFA seraient à l’origine de la "grève illimitée" des concessionnaires du nettoiement, selon L’As.

WalfQuotidien évoque "des risques de sabotage" de la visite de trois jours à Dakar du président français, à partir du 1er février.

Le Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) a demandé "aux Sénégalais d’accueillir Emmanuel Macron avec des brassards rouges (…) partout où il se rendra" dans la capitale sénégalaise, rapporte ce journal.
APS



Abdoul Aziz Diop