Presse-revue: La libération de Karim Wade toujours à la Une
Les conditions de la libération de Karim Wade sont au cœur des préoccupations des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Au sujet de la libération de Wade-fils, L’Observateur affiche à sa Une : "Macky, Karim, l’Emir du Qatar, les secrets d’une connexion".
’’Certaines coïncidences exhumées après la libération de Karim Wade font état d’étonnantes révélations sur les relations entre Macky Sall, son altesse Al Thani (Emir du Qatar) et Karim Wade. Le Qatar, petite presqu’Ile de 437 Km2, où les citoyens ne paient pas d’impôts, a des intérêts au Sénégal que les conditions de la libération de Karim Wade sont loin de démentir", écrit le journal.
Dans un commentaire, Le Témoin quotidien parle de "mystères autour d’une libération". ’’(….) les jours suivants nous permettront d’en savoir davantage sur le protocole Doha-Rebeuss qui a abouti à cette libération maquignonnée de mystères", écrit le journal.
Et le Témoin de s’interroger : ’’Quel rôle, le Qatar, un pays réputé pour être un terreau fertile de la corruption, un centre de financement du jihadisme salafiste a-t-il pu jouer au point que son procureur de la République est venu en jet privé emmener de manière express Wade fils dés sa sortie de (prison) ?".
Dans Walfadjri, Idrissa Seck, leader de Rewmi (opposition) qui dénonce "un deal international" parle d’une "libération scandaleuse" et estime que le régime de Macky Sall "a perdu toute crédibilité" dans cette affaire.
Mais le porte-parole du gouvernement, Seydou Guèye, défend le contraire dans Sud Quotidien. ’’Il n’y a aucun deal, aucun protocole de Rebeuss, ni de protocole de Doha. S’il y a un deal au niveau international, ceux qui le disent devraient nous dire quel est le montant de leur commission en tant que médiateurs des différentes parties", déclare Guèye.
De son côté, le journal L’As souligne que l’affaire Karim Wade "rebondit à Paris". "L’enjeu de la confiscation des biens de Karim Wade et de Ibrahima Aboukhalil Bourgi dit Bibo, malgré la grâce du président Macky Sall, est plus que jamais d’actualité", note le journal.
’’Aujourd’hui (lundi), après un renvoi à la demande des conseils de l’ancien ministre de la Coopération internationale, le Tribunal de Grande instance de Paris va se pencher sur la saisie des deux immeubles de Wade fils et de Bibo Bourgi. La bataille juridique est loin d’être terminée", souligne L’AS
APS