Presse-revue: La libération annoncée de Karim Wade et la répartition des postes du HCCT en exergue
La libération annoncée de Karim Wade et la répartition des postes du futur Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) sont entre autres sujets commentés par les publications reçues lundi à l’APS.
Karim Wade, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade est condamné par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) en avril 2013 à une peine de 6 ans ferme et à 138 milliards d’amende pour enrichissement illicite.
Modou Diagne, leader du parti "Les démocrates réformateurs /Yessal" interrogé par La Tribune soutient que "politiquement détenu, Karim doit être politiquement libéré".
Dans cet entretien, le député et ancien membre du directoire du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) ajoute que "le président Macky Sall essaie d’enrober la libération de Karim Wade dans le dialogue national".
Pour sa part, Habib Sy, membre du comité directeur du PDS, relève dans Walf Quotidien que "Karim doit être amnistié et dédommagé".
"Ce n’est pas à Karim Wade de choisir la forme de sa libération" lui répond Youssou Touré, ministre chargé de l’alphabétisation dont les propos sont repris par le même journal.
Il estime toujours dans les colonnes de Walf Quotidien que "c’est un faux débat". Selon lui "c’est la loi qui donne la prérogative au président de la République. La loi est claire quand quelqu’un purge la moitié de sa peine, il peut bénéficier d’une grâce".
Quel que soit le mode de libération de leur leader, l’ambition des partisans de Karim de le voir accéder à la magistrature en 2019 demeure intact, écrit le Populaire.
Dans les colonnes du même journal, Babacar Bâ, président du Forum du justiciable soutient qu’"amnistier Karim Wade serait la chose la plus juste que l’Etat du Sénégal puisse faire".
"Rien n’a été sérieux dans cette affaire de traque des biens supposés mal acquis. C’était juste du bluff", a-t-il ajouté dans des propos repris par Le Populaire. Babacar Bâ ajoute que "le pouvoir s’est juste servi de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) pour régler des comptes personnels".
Les jeunes du Parti socialiste de Dakar, un parti membre de la mouvance présidentielle estiment dans Le Témoin que "ce ne serait pas démocratique de vouloir libérer Karim Wade uniquement pour des gains politiques".
Dans Enquête, Abdou Mbow, porte-parole adjoint l’Alliance pour la République (APR, pouvoir) rassure que "la libération annoncée du fils de l’ancien président Wade ne saurait signifier la fin de la traque des biens mal acquis encore moins constituer un message pour les détournements et la corruption".
En politique toujours, certaines publications ont fait écho de la répartition des postes du futur Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT).
Le Témoin quotidien écrit que "la décision d’allouer au PS un quota de 25 postes dont 5 nommés par le président Macky Sall sur son quota personnel dans le futur HCCT a installé un malaise insidieux au sein de la coalition présidentielle".
Selon ce journal, certains partis risquent de se retrouver avec une portion congrue, ajoutant qu’ils ont interpellé directement le président de la République pour éviter ce qu’ils estiment être une injustice.
Pour sa part, l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) de l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye dans une note rendue publique et reprise par Walf Quotidien dénonce un "détournement de l’esprit de la nouvelle constitution.
APS