Presse-revue: La démission du juge DEME toujours en exergue, d'autres sujets en embuscade
Les quotidiens parvenus mercredi à l’APS traitent de divers sujets, parmi lesquels les suites de la démission du juge Ibrahima Dème de la magistrature.
"Avec la démission de Ibrahima Hamidou Dème, la balance de Thémis tremble. Avec des critiques internes profondes et des décisions judiciaires très commentées, les acteurs veulent plus de liberté et le départ du président de la République du Conseil supérieur de la magistrature. Ça va mal dans les rangs", écrit le journal Le Quotidien.
Et pour cause, 24 heures après la démission du juge Dème, rapporte Enquête, "les réactions se multiplient dans la famille judiciaire", à commencer par celle du président de l’Union des magistrats sénégalais (UMS), Souleymane Teliko.
"D’autres (magistrats), très nombreux, ont fait le choix de rester et de mener le combat à l’intérieur", simplement pour dire que "le combat pour une justice indépendante n’a pas commencé avec Ibrahima Hamidou Dème", selon le journal.
Il reste que ce "malaise si profond", selon le constat du quotidien Enquête, ne fait réagir les seuls magistrats, si l’on en croit Sud Quotidien par exemple, citant Babacar Bâ, président du Forum du justiciable, et Sadikh Niass, secrétaire général par intérim de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (RADDHO).
La démission du juge Dème est "un signal fort qui devrait interpeller l’Etat et les magistrats", estime le premier. "On a toujours déploré l’immixtion de l’exécutif dans le pouvoir judiciaire", rappelle M. Niass.
Le juge démissionnaire devrait de son côté s’adresser prochainement à ses compatriotes par le biais d’une conférence de presse annoncée "d’ici à vendredi", écrit Source A.
Le magistrat, "n’étant plus soumis à l’obligation de réserve, entend maintenant ergoter sur tous les sujets qui touchent au vécu quotidien des Sénégalais". Ibrahima Hamidou Dème "n’exclut rien", même pas l’engagement politique, selon L’Observateur.
"Certains observateurs de la scène politique soupçonnent le magistrat Ibrahima Hamidou Dème d’avoir des ambitions politiques, l’homme n’exclut rien et donne rendez-vous à la presse jeudi", peut-on lire dans les colonnes du même journal.
Le juge Dème et sa retentissante démission occupent certes grandement les quotidiens, mais l’équipe nationale n’est pas en reste, en particulier après ses deux derniers matchs amicaux dont celui de mardi soir contre la Bosnie, dans le cadre de la préparation de la Coupe du Monde 2018 (14 juin-15 juillet).
"Encore un nul", semble s’exaspérer La Cloche, parlant du 0-0 sur lequel a terminé la rencontre ayant opposé le Sénégal à la Bosnie, faisant suite à celle disputée par les Lions vendredi contre l’Ouzbékistan et qui s’était également terminée par un nul, 1-1.
"Mars bloqué des Lions", résume L’Observateur. "Comme face à l’Ouzbékistan, il y a cinq jours à Casablanca (1-1), le Sénégal a enchaîné avec un deuxième match nul (0-0) hier, au Havre, face à une solide équipe de Bosnie Herzégovine. Et si Alou Cissé a reconduit le même système, il a pu voir d’autres joueurs qui n’étaient pas entrés en jeu au Maroc", signale le journal.
"Nul dans tous les sens", estime Source A, impitoyable, si l’on sait que le sélectionneur national Aliou Cissé, dont les propos sont rapportés par le quotidien Enquête, juge "plutôt positif" le bilan de ces deux matchs amicaux des Lions.
"Malgré une bonne prestation livrée face aux Bosniaques, les protégés du coach Alou Cissé ne rassurent toujours pas quant à leur capacité à bien défendre les couleurs sénégalaises au Mondial de Russie 2018", note Walfquotidien. Or, d’après Vox Populi, Aliou Cissé tient déjà "19 de ses 23 Lions pour le Mondial".
Pour le reste d’actualité, les quotidiens reviennent notamment sur les enlèvements répétés d’enfants ces dernières semaines, à l’image du journal Libération selon lequel le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye "promet l’enfer aux auteurs" de ces rapts.
Il leur promet les assises, précise Vox Populi, Le Soleil rapportant que "plus de mille personnes" ont été interpellées dans le cadre des stratégies et actions engagées pour lutter contre ce phénomène.
"Les patrouilles qui seront désormais de vigueur visent à protéger les populations de toute agression", mentionne ainsi Le Soleil, se faisant l’écho d’une mesure annoncée par le ministre de l’Intérieur. "Une réponse forte" (Enquête) parmi d’autres, si l’on en croit ce journal.
Il annonce une trentaine de nouvelles brigades de gendarmerie, plus 3.000 policiers et gendarmes attendus en 2018, sans compter l’acquisition, récemment, d’une vingtaine de véhicules, détaille Enquête.
"Pour l’heure, seuls trois enfants ont été tués après avoir été enlevés", indique le quotidien L’As citant le ministre de l’Intérieur, qui a rappelé au cours d’une rencontre avec les journalistes que "les investigations se poursuivent et que les fautifs seront jugés à la hauteur de leurs forfaits".
APS
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