Presse-revue: La crise au groupe Yavuz Selim, sujet phare des quotidiens
Les quotidiens reçus à l’APS continuent de s’intéresser aux derniers développements du bras de fer autour de la fermeture du Groupe scolaire Yavuz Selim, avec la décision prise par l’Etat d’opter pour une administration provisoire des établissements.
Samedi, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a rendu public un communiqué ordonnant la fermeture des écoles Yavuz Selim, rendant ainsi effectif l’arrêté du 7 décembre qui avait prononcé le retrait de l’autorisation de l’association Baskent Egitim, après la tentative de coup d’Etat de juillet 2016 en Turquie.
Chargée de gérer les écoles du groupe depuis 1999, cette association a vivement réagi à cette décision à laquelle elle se dit fermement opposée.
Lundi, le président de l’Association des parents d’élèves du Groupe scolaire Yavuz Selim, Bassirou Kébé, est monté au créneau pour demander à l’Etat du Sénégal de privilégier l’intérêt supérieur des pensionnaires de cet établissement scolaire.
Mais si l’on en croit Le Soleil, le gouvernement a décidé de réajuster sa position.‘’Afin de répondre favorablement au souhait des parents, enseignants, et élèves de voir les cours se poursuivre dans les établissements du Groupe Yavuz Selim, le ministère de l’éducation a opté pour une administration provisoire des établissements’’, rapporte le journal.
Rencontrant ce lundi une délégation du bureau de l’association des parents d’élèves du groupe, Serigne Mbaye Thiam a proposé ‘’un schéma qui écarte l’association +Baskent Egitim+ de la direction des établissements, de même que la fondation Maarif dans la reprise des établissements’’, explique le quotidien national.
‘’Grogne dans l’air autour de la fermeture de Yavuz Selim : L’Etat préconise une administration provisoire’’, écrit L’As en manchette. ‘’L’Etat du Sénégal met à exécution sa décision de fermer les établissements Yavuz Selim’’, signale le journal.
"Il (l’Etat) a pris toutes les précautions afin que force reste à l’autorité, plongeant ainsi les propriétaires, pensionnaires et autres parents d’élèves dans le désarroi’’, poursuit-il.
En réaction à cette décision de fermeture, Me Moussa Sarr, un des avocats du Groupe Yavuz Selim S.A déclare dans les colonnes du même journal : ‘’ C’est un scandale et une honte pour l’Etat du Sénégal’’.
‘’Pour sortir Yavuz Selim de l’impasse, l’Etat rétropédale’’, affiche en une Vox Populi qui revient sur ‘’les solutions de Serigne Mbaye Thiam pour rouvrir dans une semaine…’’.
Le journal informe qu’il a proposé un schéma qui écarte l’association ‘’Baskent Egitim’’ et la Fondation Maarif et confie l’administration provisoire des établissements au ministère de l’Education nationale.
‘’Fermeture des écoles Yavuz Selim : la raison du plus fort’’, dénonce Enquête en manchette. "Après 20 ans d’existence, les écoles du Groupe Yavuz Selim ont été fermées hier (lundi) par l’Etat. Le cri du cœur des élèves, la colère des parents, chronique d’une mort annoncée‘’, note le journal, soulignant que ‘’le groupe passe sous administration provisoire’’.
‘’Fermeture des écoles Yavuz Selim : Les élèves têtes de turc de Macky’’, relève en une Le Quotidien. ‘’Les parents d’élèves sont dans le désarroi. Serigne Mbaye Thiam veut une administration provisoire’’, explique le quotidien du Groupe Avenir Communication.
Pour le reste, Le Soleil revient sur la cérémonie officielle de levée des couleurs au Palais de la République, en informant que ‘’Macky Sall appelle à une année scolaire apaisée’’ et demande au gouvernement de ‘’fixer, sans délai, le prix du kilogramme d’arachide’’.
L’Observateur a de son côté accordé un entretien au patron de Holding Amar, avec comme titre : ‘’Les vérités de Cheikh Amar’’. L’homme d’affaires a livré dans ce journal son point de vue sur ‘’la politique économique du président Macky Sall, entre autres questions.
Libération s’intéresse quant à lui à l’affaire Papa Massata Diack, le fils de l’ex-président de l’AAF, Lamine Diack.‘’La Société générale au cœur des investigations’’, titre le journal qui indique que ‘’des mouvements dans ses filiales sénégalaise et russe intéressent les enquêteurs français’’.
APS