-
Revue de Presse du 11 Février 2019 avec Ahmed Aidara
-
Revue de presse (Wolof) Rfm du mercredi 30 janvier 2019 par El Hadj Assane Gueye
-
Revue de presse rfm du 14 janvier 2019 avec Mamadou Mouhamed Ndiaye
-
Revue de Presse du 2 Janvier 2019 avec Ahmed Aidara
-
PRESSE-REVUE: Le verdict du procès de l'Imam NDAO en exergue
‘’La loi passe dans le désordre’’, bien que certains parlementaires ont tenté de ‘’s’y opposer sans succès’’, annonce le quotidien Enquête, selon lequel l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) ‘’dénonce une tentative de déstabilisation’’ de leur corps.
Selon Maguette Diop, son président, dont les propos sont rapportés par le même journal, ‘’cette volonté du gouvernement, prise de manière unilatérale, risque de créer la bipolarisation de la magistrature et la justice déjà en +crise+’’.
Les députés, par le vote de cette loi, ‘’installent la justice dans l’incertitude’’, juge Vox Populi, d’autant que l’UMS ‘’dénonce une domestication de la justice et une loi taillée sur mesure pour 18 magistrats sur 500’’, qui partiront désormais à la retraite à 68 ans.
‘’L’Assemblée nationale n’a pas accordé une oreille attentive aux magistrats sénégalais qui lui demandaient de ne pas voter la loi portant réforme de la justice’’, ce qui selon Vox Populi ouvre ‘’la voie à une période d’instabilité dans le secteur judiciaire’’.
‘’Ce nouveau texte permet au premier président et au procureur général de la Cour suprême de bénéficier d’un mandat de 6 ans et au Premier président et au procureur général de la Cour d’appel d’avoir 4 ans de mandat’’, explique le journal Le Quotidien.
Le gouvernement a ‘’fait jouer sa majorité mécanique’’ à l’Assemblée nationale pour arriver à ses fins, signale Le Point quotidien. Aussi l’UMS, se disant ‘’en crise’’, a-t-il alerté l’Union internationale des magistrats au sujet de cette loi ‘’controversée adoptée au forcing’’, indique L’As.
L’Union des magistrats du Sénégal (UMS), qui compte obtenir gain de cause, a par conséquent renoncé à l’organisation du Sommet international des magistrats, section Afrique, indique L’Observateur, évoquant un passage ‘’dans la confusion’’ de la loi portant statut des magistrats.
Parallèlement, lors de cette séance à l’Assemblée nationale, plusieurs députés ont demandé le retour de la peine de mort au Sénégal, ‘’à cause des nombreux cas de meurtre enregistrés ces derniers temps’’, rapporte Sud Quotidien.
Sur un tout autre sujet, Walfquotidien estime que l’opposition sénégalaise a été ‘’prise à son propre jeu’’, en acceptant d’être reçue en audience par le président Macky Sall. ‘’Le Front Manko Wattu Senegaal s’est résigné à répondre à l’invitation du président de la République’’.
Selon Walfquotidien, ‘’des sources au sein du Front révèlent que cette rencontre n’était pas prévue dans son agenda’’, d’où l’analyse du journal affirmant que le président Sall s’est tout simplement ‘’joué de son opposition’’.
Le Soleil revient sur l’ouverture du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité, au cours duquel le chef de l’Etat Macky Sall a souligné la nécessité de renforcer les forces de défense et de sécurité du continent africain