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L’Observateur croit savoir que la déclaration de politique générale du chef du gouvernement sénégalais, trois mois après sa reconduction à l’issue des législatives du 30 juillet dernier, ’’sera essentiellement orientée vers le bilan du Plan Sénégal émergent (PSE) et les perspectives à moyen et long terme’’.
’’Après sa première déclaration de politique générale’’, le 11 novembre 2014, le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne ’’fera face aux députés ce mardi 5 décembre pour son second grand oral’’, avance Tribune.
Ce journal ajoute ensuite : Si l’on se fie à la première DPG au cours de laquelle le PM avait’’ fait plusieurs promesses ’’qui, à ce jour, ne sont pas encore réalisées, les populations ne doivent s’attendre ni plus ni moins qu’à un autre round de chapelet de promesses égrené’’.
Walfquotidien liste les ’’dossiers brûlants qui attendent le Premier ministre’’ Dionne dont la deuxième déclaration de politique générale ne sera de fait ’’pas une promenade de santé, au contraire elle risque d’être houleuse’’.
’’Autant la première s’était passé dans le +calme+, autant celle-ci risque d’être très houleuse. Car les relations entre le pouvoir et l’opposition n’ont jamais été aussi tendues avec les dossiers Khalifa Sall, le dialogue politique, les dernières élections législatives, mais aussi les ressources naturelles récemment découvertes’’, écrit Walfquotidien.
Le discours attendu du Premier ministre ’’échappera difficilement à l’emprise de certaines questions brûlantes comme la dette jugée trop élevée du Sénégal, la situation des migrants en Libye, le débat sur le franc CFA, les dossiers Khalifa Sall et Cheikh Tidiane Gadio’’, note également Sud Quotidien.
Au sujet de l’affaire Khalifa Sall précisément, plusieurs quotidiens évoquent l’espoir d’une liberté provisoire pour l’édile, selon la formule du journal Le Quotidien. De nombreux autres journaux traitent de cette perspective.
Khalifa Sall, en détention depuis le 7 mars dernier pour des malversations présumés portant sur 1,8 milliard de francs CFA, ’’accepte de cautionner’’ la même somme pour obtenir la liberté provisoire, ’’alors que son immunité parlementaire a été levée et qu’il se dirige vers un procès’’, écrit Le Quotidien.
Selon Vox Populi, ses avocats sont attendus ce mardi au greffe du tribunal de Dakar pour déposer le chèque. ’’Une caution récoltée, selon ses proches, à partir de contributions volontaires de Sénégalais, d’amis et même de marabouts’’, rapporte le journal.
Enquête revient également sur cette information en soulignant que parallèlement au dépôt d’une caution, les juges ’’doivent se pencher sur la demande d’annulation de la procédure initiée par les conseils du maire de Dakar’’, lesquels avaient saisi la cour d’appel, suite à l’élection de leur client à la députation, le 31 juillet dernier.
Le même journal rebondit par ailleurs sur la "polémique" portant sur la dette du Sénégal, à la lumière des dernières déclarations du président Macky Sall sur le sujet : ’’Nous ne nous endettons pas pour payer des salaires ou pour entretenir un train de vie dispendieux’’, déclare le successeur du président Wade à la Une de Enquête.
’’La dette du Sénégal est viable et sous contrôle. Les assurances sont du président de la République qui présidait hier la revue annuelle conjointe avec les partenaires au développement’’, écrit le quotidien, selon lequel ’’Macky Sall contre-attaque’’.
Il répond surtout à son prédécesseur Abdoulaye Wade, estime le quotidien L’As. Macky Sall, à l’occasion du Conseil présidentiel de la revue annuelle conjointe (RAC 2017), ’’s’est invité au débat sur la dette instauré par son prédécesseur Me Abdoulaye Wade’’.
’’Il faut qu’on arrête de parler comme ça de la dette’’, déclare le président de la République dont les propos sont rapportés à la Une de ce journal. ’’Le Sénégal, a-t-il assuré, a un risque d’endettement faible’’.
Les partenaires saluent plutôt ’’la bonne santé financière du Sénégal’’, rapporte le quotidien national Le Soleil, selon lequel le président Sall ’’s’est félicité des progrès enregistrés par le Sénégal dans la mise en œuvre de la politique économique et sociale’’