Cette procédure portant sur l’attribution des licences et des fréquences autorisant l’utilisation des technologies mobiles 4G au Sénégal a été marquée "par le boycott des opérateurs téléphoniques qui ont refusé de s’aligner sur la somme de 30 milliards de FCFA exigée par l’Etat" rapporte L’As.
Suite à la non-soumission de ces trois opérateurs nationaux, "une procédure internationale d’attribution de la licence 4G sera lancée à nouveau", annonce le quotidien national Le Soleil, citant le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP).
"Jugeant trop élevés les 30 milliards de francs CFA fixés comme prix de la licence 4G, les opérateurs de téléphonie Tigo, Orange et Expresso se sont regroupés pour la dénoncer, violant au passage les règles". Ce qui a amené l’ARTP à "les exclure de la procédure tout en faisant peser sur ces opérateurs la menace de sanctions", explique Le Quotidien.
De fait, l’organe de régulation du secteur juge que cette situation "va à l’encontre de la volonté du gouvernement de maintenir le leadership du Sénégal en matière de télécommunications", indique L’As.
Sud Quotidien et Libération relaient également les menaces de l’Etat. ‘’L’Etat se détourne de la préférence nationale et fait
appel à l’extérieur", écrit Walfquotidien, selon lequel la position commune adoptée par les trois opérateurs "pousse l’Etat à voir ailleurs."
Seulement, les 3 opérateurs de téléphonie "ne comptent pas laisser passer la pilule qu’ils estiment trop grosse pour être avalée", signale cependant Le quotidien. "Brouille sur le réseau entre l’ARTP et les opérateurs de téléphonie", affiche L’Observateur.
"La guéguerre entre l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes et les opérateurs ne s’estompe pas. Après la récente incompréhension sur les portabilités, c’est maintenant le désaccord total concernant la licence 4G", relève ce journal
APS