Presse revue: Education, politique et sécurité au menu des quotidiens du samedi
Les quotidiens parvenus samedi à l’APS s’intéressent à divers sujets ayant trait notamment à la politique, la sécurité mais aux concertations entre l’Etat et les organisations syndicales pour la pacification de l’espace scolaire.
"L’Etat et les syndicats s’engagent pour une année apaisée", ouvre Le Soleil à sa Une, soulignant que "le séminaire sur les
concertations partenariales pour la pacification de l’année scolaire 2016-2017 a pris fin le 29 septembre, à Saly. Pendant trois jours, acteurs et partenaires de l’école ont échangé sur les voies et moyens permettant de créer les conditions nécessaires à un espace apaisé".
"Le temps des compromis" écrit à sa manchette l’Enquête s’agissant du bras de fer entre gouvernement et syndicats d’enseignants. Le
journal poursuit, dans ses pages intérieures, "les préalables d’une paix scolaire", "le gouvernement a renoué le fil du dialogue avec les
syndicats de l’enseignement. Un grand pas, diront certains. Ce n’est pas pour autant suffisant pour avoir une année scolaire apaisée. Il y a des points dont la prise en charge est une condition sine qua non pour éviter des perturbations".
Loin de l’espace scolaire, l’Observateur jette un regard sur la place réservée au terrorisme dans le projet de loi modifiant le code pénal titrant : "Macky en guerre ouverte". "Le terrorisme criminalisé", "travaux forcés à perpétuité pour les coupables", "une durée légale de garde à vue de 12 jours" et "perquisition de jour comme de nuit" renseigne le journal qui ajoute que "le Sénégal s’outille ainsi contre toutes éventualités terroristes. C’est dire que le régime de Macky Sall entre en guerre ouverte contre le terrorisme. Plus qu’une lutte, c’est une traque. Aussi la tenue permanentes de chambres criminelles qui lutteraient contre les longues détentions provisoires est consacrée".
La politique tient cependant sa place dans certaines parutions comme Le Quotidien qui avertit, en perspective du lancement de la pétition de la Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (JDS) à Thiès, "Gare à la violence". Le journal informe que "les responsables du PS auraient interdit la permanence locale à la JDS qui veut y lancer sa pétition pour le départ des ministres socialistes du gouvernement et de leur parti de BBY (Benno Bokk Yaakaar)".
"Tanor cherche à désarmer les rebelles" relève Walfquotidien, parlant de la désaffiliation des mouvements satellites du PS.
Sud quotidien embraie sur le même sujet, écrivant : "Guerre des
tranchées chez Tanor Dieng". "La JDS et Babacar Diop lancent leur pétition, ce samedi ; le PS interdit la manifestation à la permanence Ousmane Ngom de Thiès ; les pro-Khalifa mettent en garde les instances du parti ; le FJS (pro-Tanor) pour des sanctions contre Khalifa et Babacar Diop" développe le journal.
Libération ouvre une page souvenirs, laissant libre cours à des "Révélations fracassantes de Me Ousmane Ngom" sur le "25 mars 2012 ou les derniers instants de Wade au pouvoir". le dernier ministre de l’Intérieur sous l’ancien régime rapporte, dans les pages du journal, "lorsque j’ai dit à Wade d’appeler Macky pour le féliciter, il m’a dit +doumako déf+ avant de m’éconduire… ".
Le Populaire, pour sa part, informe ses lecteurs de la "conséquence
de la bataille à mort entre le président turc et Fethullah Gülen",
soulignant qu’"Erdogan chasse des étudiants sénégalais". Il renseigne que "La police turque mène des enquêtes munitieuses sur les étudiants sénégalais soupçonnés d’être de connivence avec les milieux proches de Gülen. Plusieurs Sénégalais rapatriés de Turquie". Dans la même parution, Sory Kaba, le directeur des Sénégalais de l’extérieur rassure : "les rapatriés vont être assistés pour rentrer dans leurs droits".
APS