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Le Soleil, par exemple, revient sur "l’emprunt obligataire international ou eurobond" et titre "Le Sénégal lève 1184 milliards de francs CFA".
Le journal note que le gouvernement sénégalais a réalisé hier (mardi), "des records à Paris avec un milliard d’euros à 4,75% sur dix ans et un milliard de dollars sur trente ans". "Des taux et durées jamais accordés à un pays africain qui témoignent de la confiance accordée au Sénégal par les marchés financiers", salue Le Soleil.
Enquête écrit de son côté que "le Sénégal a obtenu près de 10 milliards de dollars d’offres sur son émission de plus de 2,2 milliards d’euro-obligations (1 446 346 000 000 FCFA)", citant des sources bien au faite de cette opération financière.
"C’est le résultat d’une série d’opérations réalisées depuis mercredi dernier aux Etats-Unis avant de se poursuivre à Londres, ensuite à Zurich, puis à Francfort avant de terminer à Paris, les 05 et 06 mars", précise le journal.
Il ajoute : "Le Sénégal n’a jamais effectué une telle opération en euros, selon Standard & Poor’s, mais la même source indique que le pays échange en euros le produit de la plupart de ses transactions obtenues en dollars".
Les quotidiens reviennent sur l’ordonnance de non-lieu accordée à l’ex-sénatrice libérale, Aïda Ndiongue par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), dans le cadre de la traque des biens supposés mal acquis.
Sur ce point, Vox Populi note que "l’ancienne sénatrice Aïda Ndiongue n’est pas encore sortie de l’auberge. Malgré le non-lieu que lui a décerné la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), elle est toujours sous la menace de la justice".
"Non-lieu de la CREI à Aïda Ndiongue. Ismaïla Madior Fall met un bémol", titre L’As. Selon le garde des Sceaux, "Cette décision rendue par CI-CREI ne remet pas en cause celle rendue par Cour suprême contre Aïda Ndiongue qui a été définitivement condamnée pour escroquerie et détournement de deniers publics", indique l’As.
"Le ministre de la Justice Ismaïla Madior Fall a souligné (hier à Mbour) que l’ordonnance de non-lieu rendue par la CREI au profit de la responsable libérale ne remet en cause la décision de la Cour suprême au sujet de l’affaire des produits phytosanitaires du Plan Jaxaay", renseigne Vox Populi.
"Après le non-lieu, Ismaïla Madior Fall refuse de lâcher Aïda Ndiongue", écrit La Cloche. "La décision rendue par la Commission d’instruction de la CREI ne remet pas en cause la décision rendue par la Cour Suprême", déclare le ministre de la Justice dans des propos rapportés par la même publication.
"Le ministre précise qu’il y’ a eu dans ce dossier de l’ancienne sénatrice libérale deux procédures distinctes. La première procédure qui portait sur l’escroquerie et le détournement de deniers publics, tranchée par les juridictions de droit commun, la Cour suprême a ordonné la confiscation de ses biens", selon La Cloche.
La seconde procédure a expliqué Ismaïla Madior Fall dans ce journal est celle qui vient de se dénouer au niveau de la CREI, portant sur le délit de corruption et le délit d’enrichissement illicite.
"Que reste-t-il de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) ?", s’interroge La Cloche. "Très peu ou rien. Si son rôle était de sanctionner ceux-là qui étaient coupables de prévarications en se servant avec les deux mains, c’est raté", selon le journal
Il ajoute : "Depuis que Karim Wade, tête de gondole de cette traque des biens supposés mal acquis a été jugé, condamné et gracié dans des conditions opaques et loufoques, cette vaste entreprise qui devrait être de salubrité publique, a perdu son âme".
"Dés lors, avance-t-il, les engagements des autorités publiques, les nombreuses promesses du ministère de la Justice n’ont pas été suivies d’effets. La CREI est morte de sa belle mort".
Pour sa part, Sud quotidien affiche à sa Une : "Non-lieu, recouvrement, fuite en avant dans la reddition des comptes. Macky Sall +biaise+ sa traque".
Selon le journal, "L’ordonnance de non-lieu dont a bénéficié l’ex-sénatrice libérale Aïda Ndiongue, longtemps en bisbille avec Dame justice pour détournement de deniers publics, remet au goût du jour la lancinante question de la traque des biens dits mal acquis au Sénégal".
"Une profession de foi de tout nouveau pouvoir, après Alternance politique, mais qui débouche à la longue sur du pipo. Quand la reddition des comptes ne proclame tout simplement pas la justice des vainqueurs !", relève Sud quotidien qui a consacré un "Focus sur la traque des biens, version Macky Sall".
APS
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