Enquête publie un portrait de "l’éminence grise de Wade", en l’occurrence Oumar Sarr, le coordonnateur du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), récemment élargi de prison après plusieurs semaines d’incarcération pour "faux, usage de faux et diffusion de fausses nouvelles".
Le journal décrit M. Sarr comme un homme politique "très peu doué en communication orale et gestuelle". "Peint comme un homme têtu, froid, téméraire, inaccessible et solitaire, ce docteur en informatique, membre du SAES (le principal syndicat d’enseignants du supérieur au Sénégal, Ndlr), est pourtant un brillant intellectuel", écrit Enquête.
Sud Quotidien s’intéresse à "la révolte des seconds couteaux", que sont Khalifa Ababacar Sall (PS), Oumar Sarr (Rewmi), Malick Gakou (ex-AFP) et Modou Diagne Fada (PDS). Ils pourraient être les acteurs du prochain "jeu de chaises musicales", en perspective de la prochaine élection présidentielle, selon le journaliste Mouhamadou Tidiane Kassé, interrogé par le journal.
Le Populaire évoque "la bataille" autour de l’"aménagement de la place de l’Indépendance", à Dakar, un site étant l’objet d’un litige opposant le gouvernement à la mairie de Dakar.
Le même journal affirme que le maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, et ses adjoints "annoncent des poursuites pour destruction de biens publics", contre le ministère du Renouveau urbain.
L’édile de Dakar entend exercer "ses prérogatives" sur la place de l’Indépendance, où le ministère de l’Urbanisme veut effectuer des "travaux (…) d’un coût d’environ 300 millions de francs CFA", explique Le Populaire.
L’Observateur réserve sa Une à l’"audience en France", entre l’ex-président de la République, Abdoulaye Wade, secrétaire général du PDS, et Malick Gakou, le leader du Grand Parti (opposition). Le journal voit des "signes de rapprochement" entre l’ancien chef d’Etat et M. Gakou.
Le Quotidien ouvre ses colonnes à Robert Sagna, le leader du RSD/TDS, un parti membre de la majorité présidentielle. "Un mandat de cinq ans est trop court, sept ans me paraissent raisonnables", affirme l’ancien maire de Ziguinchor (sud) dans une interview publiée par le journal.
APS