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Ces résultats non officiels indiquent que Keita pourrait même créer la surprise et l’emporter dès le premier tour. Dès que ces informations ont été diffusées par les radios locales, des milliers de partisans d’ Ibrahim Boubacar Keita, dit IBK, se sont rendus au quartier général de son parti, le Rassemblement pour le Mali (RPM) et à son domicile de Bamako, fous de joie. Tous scandaient « IBK, l’homme qu’il nous faut ». « C’est le peuple qui a parlé ! », hurlait l’un d’eux.
La foule grossissait chaque heure un peu plus devant le QG et le domicile d’Ibrahim Boubacar Keita et des convois de voitures circulaient klaxons bloqués à fond dans les rues de Bamako pour célébrer « la victoire ».
Ibrahim Boubacar Keita, cacique de la vie politique malienne, est l’un des deux grands favoris du scrutin avec Soumaïla Cissé, 63 ans, ancien ministre des Finances et ex-président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa).
En dépit de menaces d’un groupe jihadiste armé, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), le scrutin s’est déroulé sans incidents et a été marqué par une forte mobilisation, selon des observateurs nationaux indépendants.
Dans les villes du Nord, Kidal, Gao et Tombouctou, région qui a subi en 2012 la violence et l’occupation de rebelles touareg et de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, le vote s’est tenu sous la surveillance de casques bleus de la force de l’ONU, la Minusma, et de l’armée malienne assistés par les 3.200 soldats Français restés au Mali après leur intervention en janvier pour chasser les jihadistes.