Politique

Présidentielle de 2012 : Les candidats qui n’auront pas 1%


Vendredi 16 Septembre 2011

SENXIBAR – Cinq mois seulement nous séparent de la cruciale présidentielle de 2012. Et presque chaque mois on enregistre une nouvelle annonce de candidature. Parmi la vingtaine de candidature déclarée et non encore validée, certaines peuvent être considérées comme des candidatures fantaisistes. Certains jettent leur argent par la fenêtre parce qu’ils atteindront difficilement 1% des suffrages exprimés.


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Amsatou Sow Sidibé, Arona Ndoffène Diouf, Talla Sylla, El Hadji Diouf,  Moustapha Samb, Mor Dieng, Moussa Touré, Bruno D'Erneville, Mansour Ndiaye, Fatou Tambédou David, Me Moussa Diop et Cheikh Bamba Dièye sont les probables candidats qui risquent de ne pas totaliser 1% des suffrages valablement exprimés au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle de février 2012. En 2007, Cheikh Bamba Dièye en a fait fait l’expérience. Il n’a totalisé que 0,50%. Talla Sylla a fait un peux mieux avec 0,53%. D’autres « candidats », en 2007 avaient aussi moins d’1% : Louis Jacques Senghor (0,24 %), Doudou Ndoye (0,29 %), Modou Dia (013 %), Mamadou Lamine Diallo (0,48 %), Mame Adama Guèye (0,40 %).

Même Moustapha Niasse l’expérimenté homme politique n’a pu recueillir que 5,93%. Donc, il presqu’impensable que Amsatou Sow Sidibé, Arona Ndoffène Diouf, Talla Sylla, El Hadji Diouf,  Moustapha Samb, Mor Dieng, Moussa Touré, Bruno D'Erneville, Mansour Ndiaye, Fatou Tambédou David, Me Moussa Diop et Cheikh Bamba Dièy, avec tout l’argent de la planète, puissent faire plus d’1%. Etre admiré par une partie des Sénégalais ne suffit pas pour briguer les suffrages des Sénégalais. Entre l’apparence politique et la réalité politique, il y a une nette différence. Beaucoup de candidats risquent de se noyer dans cet écart plein de cauchemars et de désillusions. Se réunir autour de l’essentiel et porter un candidat unique et fort serait mieux afin de faire face à la machine libérale en pleine déperdition. Les candidatures éclatées et in imaginables que font rendre fort un parti au pouvoir qui vit ses derniers jours. Des candidats avertis….  


La Rédaction