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A Ridge, où RFI s’est rendue ce matin, le bureau de vote a été installé dans une école chrétienne. Ridge, c’est un quartier de classe moyenne, pas un quartier cossu où les tours et les centres commerciaux ont poussé comme des champignons depuis quelques années, ni un quartier populaire où l’on trouve des églises évangéliques à tous les coins de rue. Ici les rues sont encore bordées d’arbres.
Ce bureau a ouvert ses portes à 7h15 ce matin, avec un petit quart d’heure de retard. Il n’y avait pas beaucoup de monde à la mi-journée, une centaine d’électeurs tout au plus. Le calme règne.
Même atmosphère à Nima, pourtant connu pour être une zone chaude de la capitale. Ici, il y avait déjà la queue à 4h du matin, selon un témoin. Les portes, elles, ont ouvertes à 7h04 très précisément. Environ 200 personnes s’étaient déplacées à la mi-journée.
« Nous sommes surpris. En 2012, pour les dernières élections, il y avait des querelles et des bagarres. Cette fois-ci, je vois qu’il n’y a pas de querelles ni d’affrontement », note cet électeur, qui attend depuis tout de même cinq heures.
« On vote pour le changement, mais il n’y a rien qui bouge, constate amer, cet autre monsieur. Il y a trop de corruption. Cela manque d’argent, il n’y a pas de travail, il n’y a rien du tout. »
Au Ghana, on utilise un appareil biométrique pour vérifier l’identité des électeurs qui repartent avec une tache d’encre violette sur le petit doigt pour indiquer qu’ils ont voté. Près de 12 000 observateurs ghanéens et 400 autres étrangers sont disséminés dans les lieux de vote. Les résultats, qui ne seront pas connus immédiatement, s’annoncent serrés.
Les enjeux sont doubles pusique l’on désigne à la fois le chef de l’Etat et les députés. Le président sortant, John Dramani Mahama, à la tête d’un parti de tradition social-démocrate, a fait campagne sur l’inclusion, faisant valoir que les nouvelles écoles, les nouvelles installations électriques profitaient à tout le monde.
Le principal candidat de l’opposition, Nana Akufo-Addo, président du Nouveau parti patriotique (New Patriotic Party) a lui dénoncé les choix de son rival au cours des quatre dernières années, au plan économique, mais aussi au plan de la bonne gouvernance. En clair, Nana, comme tout le monde l’appelle, n’a cessé de parler de corruption qui aurait gagné du terrain sous le président Mahama.
Les Ghanéens sont bien conscients de vivre dans un pays qui passe pour un phare de la démocratie en Afrique. Il y a une véritable alternance politique ici depuis le début des années 90. Cela fait donc déjà plus de vingt ans que les deux principaux partis gagnent et perdent les élections démocratiquement.
Rfi.fr
Ce bureau a ouvert ses portes à 7h15 ce matin, avec un petit quart d’heure de retard. Il n’y avait pas beaucoup de monde à la mi-journée, une centaine d’électeurs tout au plus. Le calme règne.
Même atmosphère à Nima, pourtant connu pour être une zone chaude de la capitale. Ici, il y avait déjà la queue à 4h du matin, selon un témoin. Les portes, elles, ont ouvertes à 7h04 très précisément. Environ 200 personnes s’étaient déplacées à la mi-journée.
« Nous sommes surpris. En 2012, pour les dernières élections, il y avait des querelles et des bagarres. Cette fois-ci, je vois qu’il n’y a pas de querelles ni d’affrontement », note cet électeur, qui attend depuis tout de même cinq heures.
« On vote pour le changement, mais il n’y a rien qui bouge, constate amer, cet autre monsieur. Il y a trop de corruption. Cela manque d’argent, il n’y a pas de travail, il n’y a rien du tout. »
Au Ghana, on utilise un appareil biométrique pour vérifier l’identité des électeurs qui repartent avec une tache d’encre violette sur le petit doigt pour indiquer qu’ils ont voté. Près de 12 000 observateurs ghanéens et 400 autres étrangers sont disséminés dans les lieux de vote. Les résultats, qui ne seront pas connus immédiatement, s’annoncent serrés.
Les enjeux sont doubles pusique l’on désigne à la fois le chef de l’Etat et les députés. Le président sortant, John Dramani Mahama, à la tête d’un parti de tradition social-démocrate, a fait campagne sur l’inclusion, faisant valoir que les nouvelles écoles, les nouvelles installations électriques profitaient à tout le monde.
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