Présélection des lionnes pour les JO: Marie Rosche, une américaine dans la tanière
Le coach de l’équipe nationale féminine de basket-ball, Moustapha Gaye, a publié hier jeudi une liste de 19 joueuses présélectionnées pour la préparation des JO 2016 de Rio. L’invitée surprise est Marie Béatrice Rosche
Cette intérieure de 1m90, née d’un père Américain et d’une mère Sénégalaise, est la seule (vraie) nouveauté dans le groupe concocté par le sélectionneur national qui a opté pour la continuité. En effet, il a gardé les Lionnes sacrées championnes d’Afrique 2015 à Yaoundé à l’exception de Sabelle Diatta (blessée) et Binta Diouf (retraite internationale) et a fait appel à certaines qui étaient pressenties lors des dernières échéances ou qui ont déjà fréquenté la sélection U18. En plus de sa trouvaille Marie Béatrice Rosche.
Native de la région de Saint-Louis, il y a 28 ans, l’invitée surprise de la Tanière évolue à CA Brive Correze dans la Nationale féminine 1 (équivalent D3) de basket-ball de France. «C’est une joueuse qui a d’énormes qualités. Nous avons vu ses vidéos et avons aussi activé nos réseaux pour avoir le maximum d’informations sur elle. Après discussion, elle a donné son accord. Et nous espérons qu’elle va apporter un plus dans le secteur intérieur », confie le coach Moustapha Gaye.
Marie Rosche est formée aux états-Unis, avant de jouer pro en Allemagne puis en France. «J’ai commencé le basket un peu tard. En Afrique je faisais plus du football et de l’athlétisme. Après je suis partie aux États-Unis, j’ai commencé à voir la popularité de cette discipline et j’ai attaqué à l’âge de 14 ans», dit-elle dans un entretien. Elle a eu aussi à défendre les couleurs du Qatar (en 2012). «C’était très enrichissant de pouvoir jouer avec des filles qui ont la même passion mais une culture sportive différente. J’ai pu jouer des matchs internationaux pour ce pays dont le sport féminin est en plein développement».
La joueuse va sans doute trouver le même plaisir sous le maillot du Sénégal et dans la Tanière où elle ne devrait pas avoir de problème d’intégration. Car, apprend-on, Marie Sadio Béatrice Rosche parle parfaitement le wolof en plus de quatre autres langues (français, anglais, cap-verdien et allemand).
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